Fact-checking et désinformation en ligne : une trentaine d’Ambassadeurs reçoivent  des certificats de formation en Afrique centrale

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Comme l’a recommandé Me Alice Nkom, Co- PCA du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique centrale (Redhac), ils devront désormais agir pour eux-mêmes et pour les autres. Ils devront mettre en application toutes les leçons apprises du 1er au 3 octobre 2024 en lien avec la sécurité physique et numérique. Ils, ce sont les professionnels des médias, les représentants des Organisations de la Société civile, les blogueurs, les influenceurs, les acteurs non étatiques ayant pris part à une formation en la matière.

Urgence d’une Brigade civique de lutte en Afrique centrale

C’est un des résultats attendus à l’issue de cette formation sous régionale sur la sécurité physique & numérique qui s’est déroulée durant 3 jours à Douala. Sous la supervision de Maximilienne Ngo MBE, D.E – REDHAC, la modération de Me MAHOP SEN, l’administration de Marcel Mani, les formateurs : le sénateur Dr Pierre Flambeau NGAYAP, Paul-Joël KAMTCHANG, specialist disinformation / Data hunter, ont entretenu du 1er au 3 octobre 2024 la cible. Dans le cadre d’une formation sur la sécurité physique & numérique, le fact-checking et la création d’une Brigade civique de lutte contre la désinformation en ligne.

Une initiative du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique centrale (Redhac).

Venus des pays de l’Afrique centrale, la trentaine de participants a eu droit à des notions sur le cadre juridique de protection physique et de sécurité des données et en ligne, les défis liés à la protection physique et à la sécurité numérique dans un contexte difficile, les stratégies pratiques de protection physique et numérique dans le cadre de leur travail au quotidien, les connaissances générales sur le Fact-checking, la désinformation, la vérification des faits, principe de détection, étapes de vérification, storytelling, les sources d’information (typologie des sources, catégorie de source, notion de vitalité, notion de crédibilité), les étapes de rédaction du Fact-checking.

Le bien fondé de cette session « est de promouvoir et consolider un environnement propice à l’action et au déploiement de la société civile, des acteurs civiques et des défenseurs des droits de l’Homme. Nous voulons outiller les participants pour mieux se protéger, déconstruire la désinformation et promouvoir un environnement plus juste et plus sûr pour tous », explique Marcel Mani.

La formation pratique, théorique, technique vaut son pesant d’or quand on sait que la sous-région Afrique centrale fait face à plusieurs défis multiformes, et de ce fait les défenseurs des droits humains, Journalistes et militants de la démocratie sont régulièrement confrontés à des menaces de toutes sortes. Compte tenu de la sensibilité des informations à leur portée, ces hommes et femmes qui travaillent au quotidien pour la promotion et la protection des droits humains se doivent en permanence d’être recyclés à l’effet de mieux s’approprier le travail qui est le leur mais aussi de renforcer leurs capacités en matière de sécurité et de protection.

L.M.

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