Améliorer la situation des personnes déplacées de force et des réfugiés: l’Unhcr et la Cdhc optimisent les ressources de protection

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La capitale politique du Cameroun: Yaoundé, a abrité ce 25 novembre 2025, un atelier de renforcement des capacités des acteurs étatiques et non étatiques de la chaîne de protection des droits des personnes déplacées de force et des apatrides au Cameroun.

Les faits sont réels et le constat est alarmant d’après le représentant du Haut commissaire des Nations-Unies pour les réfugiés au Cameroun (Hcr). Dans son discours de circonstance, il a donné les statistiques à l’échelle mondiale des personnes déplacées de force, des enfants et des réfugiés. « C’est plus de 123 millions de personnes qui sont déplacées de force et plus de 42 millions de réfugiés. Sur ces 123 millions, plus de 40 millions sont en Afrique en 2025, le Cameroun comptait plus de 2 millions de personnes déplacées de force avec près d’un million de personnes internes et plus de 470 milles réfugiés principaux venus de la RCA et du Nigeria », dresse Jérôme Sébastien Franck Merlin.

Un bilan qui impose cette organisation conjointe entre le Hcr et la Commission des droits de l’homme du Cameroun (Cdhc). L’objectif principal de cette rencontre trouve son existence, dans les mots de circonstance du Vice-Président de la Commission: «il est question de renforcer les capacités des membres du personnel des administrations camerounaises ainsi que des acteurs non-étatiques régulièrement en contact avec les réfugiés, les demandeurs d’asile, les déplacés internes et les apatrides, notamment sur les outils nécessaires et les meilleures pratiques pour accomplir leurs missions, conformément aux principes de la protection internationale » argue Dr. Raphaël Galega Cana .

De manière spécifique, il sera question de renforcer les capacités des fonctionnaires de police et de gendarmerie, ainsi que celles des autres administrations et acteurs de la société civile sur le respect du cadre normatif pertinent en matière d’assistance humanitaire aux PDF; de contribuer à la formation des magistrats et autres auxiliaires de justice sur les Droits et le traitement à réserver aux réfugiés en conflit avec la loi, ainsi que sur la documentation civile; de vulgariser le cadre juridique de la promotion et la protection des Droits des personnes déplacées de force et des apatrides; de partager les expériences et les bonnes pratiques à l’effet de mieux relever les défis identifiés.

Du 25 au 27 novembre 2025, les participants doivent être capables de promouvoir et protéger les droits de l’homme, en particulier sur les droits PDF; les magistrats et auxiliaires de justice seront capables de dire et appliquer le vrai droit des réfugiés en conflit avec la loi et sur la documentation civile; ils doivent veiller aux bonnes pratiques sur les défis identifiés qui ont été partagées.

Au terme de ces trois jours de travail, 60 participants regroupés par catégorie vont bénéficier du renforcement de leurs capacités. Rappelons que la journée du 27 novembre 2025 sera dédiée à l’élaboration, par un groupe de travail restreint, du plan d’action de mise en œuvre du MoU signé entre la CDHC et le HCR, ainsi qu’aux discussions sur les procédures de protection dans ces institutions.

Line TCHAKOUNTE

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