L’ultimatum est de MIDDFL (Mouvement International pour la Défense des Droits et Libertés fondamentaux), dont le but est de Promouvoir, Sensibiliser, Défendre les Droits de l’Homme et les libertés fondamentales ainsi que de Wissûmatê, dont l’objet est I’harmonisation des langues et la promotion des cultures uki.
Au moment où la décision portant licenciement sans préavis ni indemnité de Dame Nkouete Messah Judith Espérance Epse Kouobou Tsemo, chef du service de la traduction et de l’interprétation à la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (Cdhc), est tombée, MIDDFL et Wissûmaté informent la communauté nationale et internationale que des éléments en leur possession aujourd’hui, « déclarent qu’il a existé une proximité professionnelle entre le Président de la CDHC et sa collaboratrice créée par Ia spécificité de leur collaboration. De ladite proximité sont nées des attentions particulières et réciproques de l’un vis-à-vis de l’autre qui ont conduit l’employée de la CDHC à penser qu’elle jouissait désormais des droits spéciaux au sein de ladite structure et pouvait venir comme et quand elle voulait au travail, rentrer pareillement et faire son travail à sa guise. Gardant son professionnaliste malgré la proximité installée et mutuellement entretenue, le Président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun, Monsieur James MOUANGUE KOBILA a tôt fait de ramener sa collaboratrice aux meilleurs sentiments professionnels afin que des dérives professionnelles poussées de sa part ne nuisent au fonctionnement de Ia Commission. Malheureusement, ses initiatives ne prospéreront ; ce qui l’obligera à se séparer d’elle et la ramener à son poste précèdent ».
Et de poursuivre : « Cette dernière n’appréciant pas cette déchéance va tout faire de transformer les attentions de son supérieur nées de leur proximité professionnelle en harcèlement sexuel ».
MIDDLF et Wissûmatê forts de ce qui précède déclarent les accusations portées à l’encontre du Président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) non fondées.
Les deux organisations estiment que « cette situation, au-delà de ressortir d’une probable vengeance peut être entretenue par une machination ourdie pour fragiliser l’environnement des droits de l’homme au Cameroun qui connait une amélioration remarquable depuis l’entrée en fonction des nouveaux membres ».
A saluer
En effet, depuis l’entrée en fonction des nouveaux membres de la Commission, l’environnement de promotion et défense des droits de l’homme au Cameroun n’a cessé de s’améliorer par des actions diverses portant notamment sur l’affiliation de nouvelles organisations, la formation régulière de ceiles-ci dans ies activités ci’investigations et rapportage des cas de violation des droits de l’homme, des enquêtes de terrains mêlant les membres de la CDHC et les OSC, les visites dans les lieux de privations de liberté, la présence accrue dans les réseaux sociaux et divers autres médias, la mise à disposition d’un Numéro vert. Toutes ces activités ont contribué et continuent à créer et instaurer une culture des Droits de l’homme au Cameroun et à autonomiser les populations oamerounaises progressivement dans la défense de leurs droits, contribuant ainsi à réduire l’exclusion et à faire de l’État du Cameroun une société inclusive, soulignent dans une déclaration ces deux parties en sus.
Félicitations
Sur ce, MIDDLF et Wissûmatê félicitent le Président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun, le Professeur James MOUANGUE KOBILA et toute son équipe et l’encourage à continuer sur sa lancée et sa vision de contribuer à l’amélioration de l’environnement des droits de l’homme au Cameroun conformément aux conventions, Pactes et chartes internationaux : ainsi qu’aux lois, ordonnances et à la réglementation nationale dans 1e respect de nos spécificités traditionnelles et culturelles pour que règnent la paix et la justice sociale.
Linda Mbenda