CIF 2024 / Hubert Mathurin Afoumou: “Nous sommes très heureux d’avoir effectué le déplacement du Sud du Cameroun pour la ville de Douala afin de prendre part au 4e Marché de l’Investissement. Nous nous tournons vers les investisseurs car en termes de production du poisson de table frais, nous voulons fabriquer à Ebolowa une unité de production d’aliments granulés flottants, d’alevins…”
La Sirène Infos s’est intéressée à ce cadre d’entreprise qui a fait 36 ans en Europe mais a décidé de rentrer au Cameroun pour contribuer à la résorption du déficit de la balance commerciale du Cameroun via l’import-substitution, également pour créer des emplois, etc. Il a présenté des projets assez intéressants pour ce qui concerne la filière poisson.
Hubert Mathurin Afoumou,vous êtes Responsable de la société Soland de Mebae ( Ebolowa – Sud du Cameroun), quels sont vos projets ?
Nous sommes très heureux d’avoir effectué le déplacement du Sud du Cameroun pour la ville de Douala afin de prendre part au 4e Marché de l’Investissement. Nous y sommes pour présenter 2 projets.
Le premier est le projet de production et de distribution de l’aliment granulé flottant, d’alevins et du poisson de table frais dans la région du Sud Cameroun. Le Sud du pays regorge des capacités biophysiques pour la production du poisson.
Nous avons en ce moment une capacité de production de 10 000 mètres carrés. Nous nous tournons vers les investisseurs car nous souhaitons via ce projet, fabriquer une unité d’aliments, améliorer les étangs de production. Via cela, nous visons de faire en sorte que le kilogramme du poisson passe de 2500 FCFA à 500 FCFA question d’améliorer le panier de la ménagère.
Quelle est votre demande en termes d’investissements?
Jusqu’ici, nous travaillons sous fonds propres. Le Cameroun Investment Forum est une bonne opportunité à saisir pour présenter donc nos projets. Notre demande en termes d’investissements est de l’ordre de près de 578 millions de FCFA. C’est un projet rentable et nous l’avons exposé.
Le 2eme projet porté sur l’amélioration de la productivité et de la commercialisation du poulet chair fermier dit « biologique » à Mebae.
J’ai fait 36 ans en Europe et j’ai décidé de rentrer chez moi au Cameroun pour investir. Nous employons en ce moment 18 jeunes.
Nous espérons qu’avec les chaînes de valeur et les incitations mises en place par le Gouvernement et d’autres partenaires, il serait temps de financer le secteur de poissons et autres.
Au finish, cela créera des emplois, et cela pourra sensiblement améliorer le panier de la ménagère »
Propos recueillis par Linda Mbiapa