Commune de Douala 3: place à l’identification des investissements prioritaires pour améliorer l’accès à des services fiables des populations déplacées

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Voilà ce que l’on retient de l’atelier de présentation du Plan d’action pour la Commune d’arrondissement de Douala 3 tenu mardi 28 mai 2024 à Douala. Une initiative d’ONU-Habitat qui travaille en partenariat avec le Secrétariat d’État suisse à l’économie (SECO) pour améliorer l’accès à des services fiables et des opportunités socio-économiques pour les migrants et les populations déplacées dans les zones urbaines à travers le Programme de Planification Urbaine et d’Infrastructures dans les Contextes Migratoires (UPIMC).

Le programme soutient les municipalités accueillant des populations déplacées en Jordanie, Egypte et au Cameroun. Dans les villes sélectionnées, le programme favorisera la collaboration multisectorielle entre ONU-Habitat, les gouvernements nationaux et locaux, les acteurs humanitaires, les parties prenantes du territoire, les institutions financières internationales et les communautés locales, y compris les populations déplacées. L’étendue du travail garantira également des contributions significatives aux Objectifs de Développement Durable (ODD) en aidant les villes et les quartiers sélectionnés à devenir de plus en plus inclusifs, sûrs, résilients et durables.

Au regard du nombre de populations déplacées internes recensées d’une part, et des différents enjeux et défis dont elle fait face d’autre part, la Commune d’Arrondissement de Douala 3 (CAD 3) a été choisie comme zone pour déployer la deuxième phase du Programme. La troisième composante dans laquelle l’on se trouve, vise à définir les investissements prioritaires en matière d’infrastructures par la préparation d’évaluations de préfaisabilité pour les investissements prioritaires. Cette étude comprend la faisabilité technique et financière, les estimations de coûts, l’évaluation des avantages spécifiques liée au genre, de l’impact sur la communauté et la durabilité.

Princesse Samba, Coordinatrice UPIMC Cameroun: « la population de l’arrondissement de Douala 3e est très élevée. Nous avons ciblé les personnes déplacées internes et les personnes vulnérables ayant les mêmes problèmes. Nous sommes dans la phase de l’identification des bailleurs pour déclencher le processus de financements de projets à Douala 3. C’est pour cela que nous allons proposer des projets et demander des financements des différents bailleurs ».

Pour le maire de Douala 3e, Valentin Epoupa Bossambo: « merci de nous permettre de nous exprimer à cette phase assez critique, déterminante pour la suite du projet. On a fait le diagnostic, l’état des lieux, la photographie de la situation. Ensuite, on va choisir des projets prioritaires qui vont être adressés aux différents bailleurs de fonds. L’important étant ce qui va améliorer la situation des populations cibles. On voudrait que l’arrivée des déplacés ne déstructure pas l’architecture mais qu’elle s’insère dans un système qui sera plus résilient comme on le veut dans ce projet très important pour nous. On est dans une ville où il faut améliorer les infrastructures de manière à ce qu’elle réponde au besoin de la croissance démographique et surtout au besoin de l’ensemble des populations qui arrivent et celles qui y étaient déjà. Nous sommes attentifs à la suite de ce projet et nous avons vu comment ça se passe dans d’autres pays où Onu-Habitat intervient avec Seco. Nous souhaitons que cela se passe bien a Douala 3e comme cela a commencé à Douala 4e ».

Linda Mbiapa

 

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