Dialogue Intercommunautaire : NKONGSAMBA ÉRIGÉ EN CLUB DE LA PAIX

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Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale, le REDHAC, vient de fédérer toutes les Communautés vivant à Nkongsamba autour de l’objectif de préservation d’une paix solide et durable.

Cible première de cet engagement total pour la paix, les jeunes et les femmes qui sont la population la plus vulnérable en temps de conflits. Le Club de la Paix voit ainsi le jour à Nkongsamba.

Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale a vu juste. Il n’y a pas dans le biotope Cameroun, mieux que le Moungo pour être le laboratoire national de la cohésion sociale, du dialogue Intercommunautaire, du Vivre-ensemble et de la paix.

Le Moungo on le sait, non seulement est le concert des tribus et des communautés de par l’histoire, mais aussi le réceptacle des réfugiés de guerre de par sa proximité avec la zone en conflit du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Nkongsamba, capitale du Moungo, abrite de ce fait, un programme de prise en charge des déplacés internes.

Toute une semaine durant, en ce mois de juillet 2024, le REDHAC, le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale, a ainsi outillé toutes les Communautés de Nkongsamba, à ce qui est le bien le plus précieux : la Paix. Une paix durable résultante de la Réconciliation nationale comme notre responsabilité commune. Une équipe de virtuoses du REDHAC, avec ses gladiateurs qui ont pour noms Marcel Mani Épée, Fabrice Lena, Guy Bertin Tagne et des Animatrices de grande expérience, a par la pédagogie des adultes que les experts appellent Andragogie, réussi à fédérer ces Communautés autour d’une équipe des Indomptables de la paix : le Club de la Paix de Nkongsamba sort ainsi des fonds baptismaux.

Dans ce Club de la Paix, c’est à l’image du « car qui part » dont parle l’artiste. Tout et tout le monde est dedans : Anglophones, Francophones, Nordistes, Sudistes, Bamilékés, Douala, Bassa, Banéka, Bani Songho, Salmoa, Beti, etc. Le « car de la paix qui part », c’est aussi toutes les religions, toutes les cultures, toutes les coutumes, toutes les strates de la société.

Mais le REDHAC a voulu se mettre à la page du contexte de l’heure au Cameroun et surtout dans le Moungo : les déplacés de guerre. Grosses victimes et population vulnérable : les jeunes et les femmes. Ces deux cibles du REDHAC, ont subi une formation haut niveau. Tout y était : la prévention et la résolution des conflits fonciers, la psychoéducation sur la prévention de la stigmatisation sociale, la résolution des conflits intercommunautaires, la lutte contre les discours de haine, pour que tous soient, selon l’expression fétiche du Président Paul BIYA, des « mendiants de la paix ».

Résultat final, tous les membres du Club de la Paix de Nkongsamba sont devenus des médiateurs. Mission réussie par le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale. Le Moungo est devenu un modèle de promotion de la paix … à copier partout en Afrique Centrale.

Siméon AVA

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