Vendredi 29 septembre 2023, l’appropriation des nouvelles technologies de l’information et la communication a été au centre des causeries des avocats qui se sont retrouvés à Bonapriso-Douala.
Tout est parti d’un concept de rencontre après le travail « After Work », une idée bien pensée par l’Union des jeunes avocats du Cameroun (Ujac) qui ont choisi le dernier jour ouvrage pour les activités dans la semaine. La salle du restaurant U Lounge a donc été étroite pour contenir près de la centaine des hommes en robe qui ont répondu massivement présent à ce premier rendez-vous de consolidation et raffermissement des liens de coopération et de solidarité de leur corps de métier. « Ce sont de grands moments de partage d’expérience sur les questions de droits, de fédérer des idées pour relever les défis qui nous attendent », a dit Me Nkongho, président de l’Ujac.
Pour le représentant du Bâtonnier de l’ordre, « le Barreau attend beaucoup des jeunes avocats sur le plan de la qualité de leur travail et le respect des valeurs éthiques », a-t-il dit dans sa prise de parole.
Quelques temps forts ont meublé cette soirée. D’abord la grande causerie sur « les Ntic et le jeune avocat » « l’ordinateur est un outil indispensable et donc il faut mettre de côté les téléphones portables qui ne peuvent pas remplacer un ordinateur. Aussi il faut investir sur des logiciels d’origine qui garantissent le module présenté par Me Roland Abeng, considéré par ses pairs comme étant le plus outillé en la matière. Sans avaler les mots, il a fait comprendre aux jeunes avocats la « sécurité des documents et du bon travail », a-t-il martelé. Pour lui encore, « nous vivons dans une ère digitale et c’est tellement important que les avocats apprennent à utiliser tous ces outils d’autant plus que nous arrivons même à une situation où les avocats font face à l’intelligence artificielle, nous vivons ça dans d’autres pays. Dans les prochains jours, nous aurons une situation où si on n’est pas connecté, on sera carrément en difficulté», a déclaré Me Abeng.
Comme une alerte, l’avocat a demandé à ses jeunes d’ « être IN », toute chose qui nécessite un investissement avec des outils : « il faut avoir un ordinateur portable ou un desktop avec des logiciels d’origine, son site internet avec des coordonnées personnels et une connexion internet », a-t-il ajouté. Des idées bien soutenues par Me Tommy Nkongho Agbor pour qui : « aujourd’hui, on ne peut pas s’en sortir sans avoir une connaissance de la technologie qui doit nous aider à travailler pour être plus efficace et proactifs et autres », a relevé le président de l’Union des jeunes avocats du Cameroun.
La soirée s’est achevée par un grand pot d’amitié entre les avocats et certains partenaires bien choisis. Le rendez-vous a été pris pour le prochain « After Work » dont la date reste à fixer.
Alphonse Jenè