Élections 2025 / DR Aristide Mono: (Inscrivons-nous d’abord) est une contribution d’un acteur de la société civile à une activité politique qui se veut d’abord citoyenne

Chercheur en sciences politiques, expert dans le domaine des politiques publiques, nanti d’un Doctorat en sciences politiques, Dr Aristide Mono est auteur de plusieurs publications.  Cet Ambassadeur silencieux des inscriptions est à l’origine du Concept (Inscrivons-nous d’abord 2025) . Tous les Camerounais gagneraient à y adhérer. 

Une louable initiative qui vise à amener tous les citoyens camerounais (qui remplissent les conditions) à s’inscrire sur les listes électorales, à voter.

A noter que selon l’article 45 de la Loi numéro 2012/001 du 19 avril 2012 portant Code électoral, modifiée et complétée par la Loi numéro 2012/017 du 21 décembre 2012: “est électeur, toute personne de nationalité camerounaise, sans distinction de sexe, âgée de 20 ans révolus, inscrite sur une liste électorale et ne se trouvant dans aucun cas d’incapacité prévue par la loi“.

Il est également question via cette initiative du Dr Aristide Mono de pousser les Camerounais gagnés jusqu’ici par le défaitisme ou contraints par les obstacles administratifs, à en sortir et à s’inscrire massivement sur les listes électorales.

Dr Aristide Mono explique:

“Ambassadeur silencieux des inscriptions” est une contribution d’un acteur de la société civile à une activité politique qui se veut d’abord citoyenne. Au-delà des luttes partisanes, le vote constitue un moment pour les citoyens d’évaluer les équipes sortantes et aussi de pouvoir souscrire au bon projet pour l’avenir, apporter les voix à la bonne alternative, aux bons projets politiques proposés par les compétiteurs. C’est un acte de citoyenneté.

Les Camerounais doivent noter que les élections inférieures à l’élection présidentielle nous semblent plus prenables. S’ils se disent que rien ne peut changer au niveau de la Présidentielle, il faut tout de même s’inscrire sur les listes électorales pour bousculer un peu les choses au niveau des communes, dans les départements dans le choix des députés. Ce n’est pas seulement (inscrivons-nous), c’est Inscrivons nous d’abord.

Au moment où la question des inscriptions connaît une inflation assez importante, il y a 4 tendances qui s’affrontent : au sein de l’opposition, il y a la tendance des réconciliationistes qui estiment que ce qui est important aujourd’hui c’est la réconciliation (la tendance portée par Maximilienne Ngo Mbe ; la tendance transitionniste qui estime qu’il faut plutôt un Gouvernement de Transition ; la tendance révoltiste populaire pour qui, aucune élection ne peut enlever le régime, il faut la révolte populaire ; la tendance participationniste.

Nous nous sommes dits en attendant que le Peuple fasse son choix, que l’une des tendances l’emporte sur les autres, les inscriptions s’arrêtant au 31 août 2024 étant donné que nous n’avons pas la certitude au cas où toutes les élections se tiennent en 2025, la première convocation du corps électoral est faite fin octobre, on a aucune certitude qu’il y aura les possibilités ou les chances d’inscription en 2025, inscrivons-nous d’abord. Après on verra. Avoir la carte électorale c’est garder les chances de participer à toutes les options ».

A suivre !!!

Linda Mbiapa Mbenda