Vie politique au Cameroun : les jeunes et les femmes doivent sortir du suivisme et de l’accompagnement

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C’est l’une des recommandations issues du dialogue politique organisé il y a quelques jours dans la ville de Douala. Sous l’impulsion du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique centrale (Redhac).

Considérant le contexte actuel marqué par les crises sociopolitiques et les défis sécuritaires en cours au Cameroun, notamment dans les régions du Nord-Ouest, Sud-Ouest, Extrême-Nord et de l’Est ayant engendré de nombreuses violations des droits humains, des violences, des mouvements des déplacés internes et de réfugiés dans les pays voisins, des urgences humanitaires, la destruction des villes et villages, la destruction d’infrastructures sociales pour ne citer que ceux-là, les participants au dialogue politique du 30 mai 2024 ont fait plusieurs recommandations à l’issue des échanges sur le thème : « L’importance de l’engagement des femmes et des jeunes pour la consolidation de la démocratie au Cameroun ».

Ces recommandations objet d’une déclaration finale sont : promouvoir l’éducation civique et politique à travers des campagnes d’information des femmes et des jeunes dans les écoles des femmes et des jeunes sur leurs droits et devoirs ; Proposer les programmes scolaires qui éduquent les jeunes et les femmes sur leurs droits et devoirs ; Briser les barrières culturelles et sociales dans les familles ; Encourager une collaboration entre les OSC et les partis politiques ; Approcher les médias sur la conception des programmes politiques à l’endroit des jeunes et des femmes ; Encourager le réarmement moral et civique des jeunes et des femmes au sein des familles ; Sensibiliser les jeunes et les femmes pour une inscription massive sur les listes électorales ; Outiller les jeunes et les femmes sur la question politique et le droit de vote ;

S’imprégner de l’histoire politique du Cameroun ; Encourager la résilience des jeunes et des femmes en politique ; Impliquer massivement et activement les jeunes et les femmes dans les OSC et les partis politiques ; Faire un plaidoyer sur l’harmonisation de la majorité pénale avec la majorité électorale à 18 ans ; Déconstruire les mythes sur la politique ; Encourager les femmes et les jeunes à garder leur dignité et leur intégrité ; Encourager les femmes et les jeunes à initier les AGR (Activités Génératrices de Revenus) en vue de leur autonomisation ; Organiser des ateliers, campagnes et tables rondes sur l’importance de la politique sur la vie des jeunes et des femmes ; Sortir les jeunes et les femmes du suivisme et de l’accompagnement.

L.M.

 

 

 

 

 

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