3ème édition 2025 des Awards du marché des capitaux de la Cémac: Top départ

Louis Nanga Ntolo, directeur général de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), Michel Balla Kono pour le compte d’Entreprise Emrald Securities Services Bourse et Salomon Douala Epalè, président du Comité d’organisation Cemac’s Capital Market Awards étaient face à la presse nationale et internationale vendredi 14 mars 2025 à Douala lors de la conférence de presse de lancement.
Avec comme modérateur Henry Paul Diabate, il a été question de présenter les différentes articulations de la 3ème édition 2025 des Awards du marché des capitaux de la Cémac.
Portée par La Lettre Sarl, la prestigieuse cérémonie de récompenses des acteurs les plus méritants du marché des capitaux de l’Afrique centrale et toutes les activités au programme auront lieu les 8 et 9 avril 2025 à Douala.
La conférence de presse de vendredi dernier a permis à l’assistance d’être entretenue sur le thème de cette édition : « Actionnariat Populaire en Afrique Centrale : Contours, enjeux et défis ».
A en croire le panel, l’actionnariat populaire rend compte de l’accessibilité des entreprises du terroir à toute gamme d’instruments financiers (actions, obligations, placements collectifs, capital investissement, financements participatifs…) pour la mobilisation des capitaux propres ainsi que de la possibilité pour tout épargnant (individuel notamment) à investir tout ou partie de ses ressources dans les projets porteurs, en vue de détenir une part de propriété des moyens de production, de participer à la prospérité des entreprises et d’y prendre sa part.
L’actionnariat populaire participe de l’inclusion financière élargie aux titres de marché ; Il constituerait au même titre que l’inclusion bancaire, un vecteur de la croissance économique et la justice sociale. Mieux, il permettrait aux Etats de tirer tous les avantages que l’épargne financière locale peut apporter à leurs économies en termes de démocratisation du capital, d’allocation optimale des ressources à la création des richesses de sauvegarde et d’équité sociale dans le partage des richesses, de préservation de la souveraineté nationale dans les relations financières avec l’extérieur. L’actionnariat populaire élargit les voies d’accès au capital au plus grand nombre d’entreprises à travers des instruments financiers de plus en plus variés, suivant des procédés toujours plus innovants.
C’est fort de ce rôle que l’événément annoncé en avril vaut son pesant d’or. Il mettra en relation l’approche théorique des scientifiques d’horizons disciplinaires divers et l’approche pratique des acteurs et décideurs publics de la gestion des politiques économiques et des professionnels de marché. Pour ce faire, le programme des travaux est composé de deux catégories d’activité :
-D’une part, des panels où interviendront près d’une vingtaine d’universitaires et professionnels qui ont bien voulu répondre à l’appel à communications (économistes, juristes, fiscalistes, politistes, sociologues, anthropologues d’Afriques ou d’ailleurs, y compris des jeunes chercheurs) ;
-D’autre part, les tables-rondes professionnelles réservées aux professionnels du secteur en rapport avec la problématique discutée (professionnels du marché financier, représentants des chambres de commerces et d’industrie et des organisations patronales, représentant des structures publiques de promotion de l’entreprenariat et ses investissements, représentants des structures publiques de promotion de l’entreprenariat et des investissements, représentants des administrations fiscales) ; tous les pays membres de L’OHADA y sont invités.
Linda Mbenda