Situations de violence armée : la Cdhc et le Cicr déterminés à trouver des moyens de protéger de la meilleure des façons possibles la dignité des personnes humaines et des populations civiles

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C’est dans cette mouvance qu’une audience vient d’être accordée au Chef de la Délégation du Comité International de la Croix Rouge (CICR). C’était Jeudi 5 septembre 2024 au Siège de la Commission à Yaoundé.

Le président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC), le Pr. James Mouangué Kobila, vient à cet effet d’accorder, une audience à Stéphane Bonamy, le chef de la délégation régionale, Afrique centrale du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Durant 2h30 minutes, les deux personnalités se sont entretenues. Interrogé par la presse au sortir de la réunion, Stéphane Bonamy répond: « le Président de la Commission et moi, nous nous sommes rencontrés par hasard une fois, j’avais déjà à l’idée que nous ayons une telle rencontre. C’est la première et j’espère qu’il y en aura d’autres. Nous avons eu un échange constructif qui tourne autour des objectifs communs : trouver des moyens de protéger de la meilleure des façons possibles la dignité des personnes humaines et des populations civiles dans des situations où celle-ci est mise en danger par les armes et la violence ».

L’interlocuteur rappelle que le CICR est une organisation humanitaire neutre, impartiale et indépendante, dont la mission est d’apporter protection et assistance aux personnes touchées par les conflits armés et autres situations de violence.

Basée à Yaoundé depuis 1992, la Délégation régionale du CICR pour l’Afrique centrale couvre le Gabon, la Guinée Equatoriale, Sao Tomé et Principe et le Cameroun. Au Cameroun, le CICR répond aux conséquences du conflit et des violences armées dans le pays.

« Dans tous les pays où nous intervenons, nous nous engageons sur 2 axes. D’abord le dialogue avec tous ceux qui sont engagés sur cette voie de la violence armée pour leur rappeler qu’ils ont des obligations et que ces obligations ont pour trait la protection en particulier de certaines catégories de personnes comme les populations civiles, les missions médicales, les détenus, etc. Le deuxième axe est celui de l’assistance car la violence armée et les situations de crise perturbent le tissu socio-économique de différentes manières », indique le chef de la délégation régionale, Afrique centrale du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

C’est le lieu d’indiquer que la rencontre de jeudi dernier a lieu au moment où se célèbre le 75e anniversaire de l’adoption des conventions de Genève de 1949. Celle-ci offre une bonne occasion de réaffirmer notre engagement à respecter le droit humanitaire international et à prendre des mesures pragmatiques en vue de promouvoir les objectifs humanitaires qui le sous-tendent.

Linda Mbenda

 

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