PRÉSIDENTIELLE 2025 AU CAMEROUN : UNE DÉLÉGATION DE L’UNION AFRICAINE EN MISSION D’OBSERVATION REÇUE AU SIÈGE DE LA CDHC

Vendredi 10 octobre 2025, l’audience accordée à Bernard Makuza, ancien premier ministre et chef de la délégation de l’Union africaine en mission d’observation de l’élection présidentielle du dimanche 12 octobre, a bel et bien eu lieu.
L’objet de la visite fait partie de ce que ces observateurs font habituellement quand ils arrivent dans un pays en mission d’observation. Ils essaient, disent-ils, de contacter tous les partenaires ou tous les intervenants dans le processus des élections. Ensuite, ils observent les derniers jours de la campagne électorale, les opérations du jour du scrutin, comprenant l’ouverture des bureaux de vote, le déroulement du vote, ainsi que la clôture et le comptage des votes.
Sous la conduite de Bernard Makuza, la délégation s’est entretenue avec le président de la Commission des Droits de l’Homme de Cameroun, Pr. James Mouangue Kobila.
Interrogé par la presse, Bernard Makuza déclare : « Nous sommes à la disposition des institutions nationales, nous sommes à la disposition de la société civile, nous sommes à la disposition des candidats ou des partis politiques pour échanger. Premièrement pour notre observation, nous voulons recueillir le maximum d’informations possibles diversifiés, pour que nous puissions nous faire une opinion. Nous observons nous-même ce qui se passe autour d’une élection comme celle-ci qui est prévue le dimanche à partir de cette période pré-électorale, la campagne, mais aussi ce qui suit après le scrutin qui est prévu à un jour fixe ».
En d’autres termes, l’Union africaine est présente pour accompagner, soutenir le processus démocratique au haut niveau des pays membres. Comment ?
Le chef de la déclaration explique : « Il y a d’abord la commission des Droits de l’Homme nationale qui fait son travail et donc le fait même qu’il existe une commission c’est une bonne chose. Et l’UA ne peut opérer que dans le cadre des lois qui existent dans un pays, mais aussi dans la constitution et des autres instruments juridiques ou réglementaires. Nous faisons une observation électorale comme je l’ai dit pendant les trois phases. Nous faisons notre déclaration préliminaire le 14 octobre et après un mois, il y a un rapport que nous rédigions avec des observations. Pour dire que les observations ne sont pas seulement négatives, il y a également des appréciations des bonnes choses qui se passent ci et là. On fait ces observations dans les pays pour une amélioration éventuelle »