Cameroun: bientôt un Guide éducatif pour dire non aux discours haineux et à la violence politique

Identifier tous les acteurs du processus et les impliquer; sensibiliser en amont les autorités scolaires locales, les responsables des Apps, les conseillers d’orientation et les chefs des CMPJ afin d’obtenir leur adhésion au projet; faire accepter les porteurs du projet par les autorités en faisant du lobbying; associer les inspecteurs coordonnateurs régionaux des sciences humaines au processus d’élaboration du Guide  notamment à la relecture  et à la validation; se rapprocher du Minjec qui travaille sur un projet similaire en vue d’une meilleure synergie dans la production du Guide; convier les autorités scolaires locales à  la cérémonie de  présentation du Guide. 

Tels sont entre autres les recommandations qui ressortent des 4 récents ateliers de consultation organisés à Yaoundé, Bertoua, Buea et Douala en vue de l’élaboration des guides éducatifs pour dire combattre les discours de haine et la violence  politique au Cameroun.

L’initiative est de la Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté (WILPF en sigle anglais) que pilote la Camerounaise Sylvie Jacqueline Ndongmo, présidente internationale de Wilpf. Durant les travaux de Douala tenus vendredi 15 décembre 2023, les participants ont eu droit aux exposés des conférenciers pétris de talents et parmi lesquels Nathalie Wokam Foko, présidente nationale Wilpf Cameroon.

Objectifs

Sensibiliser les participants sur les effets des discours de haine et de la violence  politique et identifier les stratégies locales et nationales pour les réduire; échanger avec les participants sur leurs contextes régionaux, afin de considérer leurs  contributions dans l’élaboration des guides éducatifs. Voilà les objectifs visés par la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté  section du Cameroun (WILPF Cameroon).

Les ateliers en question entrent dans le cadre du projet « Favoriser la cohésion sociale chez les jeunes pour prévenir les discours  haineux et la violence politique au Cameroun », financé par le Fonds des Nations Unies pour  la Démocratie (FNUD). 

Ils s’adressent aux membres des partis politiques, aux jeunes leaders, aux représentants de la société civile, aux enseignants, aux journalistes et des personnes déplacées internes. 

Après Douala, ce sera le tour de Mokolo dans l’Extrême-nord du pays.

Linda Mbiapa