Journée internationale de l’accès universel à l’information : pour cette 20ème édition, la CDHC exhorte les médias à diffuser régulièrement des contenus éducatifs et informatifs sur le changement climatique, en vue de sensibiliser davantage le public à ses impacts, à promouvoir la culture climatique et à soutenir la prise de décisions éclairées

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Une démarche qui contribuerait à encourager des pratiques agricoles résilientes face au climat et à responsabiliser les citoyens dans la promotion du développement durable et de la sécurité alimentaire

« Garantir l’accès à l’information environnementale à l’ère du numérique ». C’est le thème de cette journée. Dans une déclaration de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC), l’institution relève que la célébration de la JIAUI poursuit plusieurs objectifs essentiels, notamment : rappeler que l’accès à l’information n’est pas un privilège, mais un droit universel indispensable à l’exercice de nombreux autres Droits de l’homme, qu’ils soient civils, politiques, sociaux ou culturels ; Souligner que ce droit doit être garanti par des lois nationales solides et mis en œuvre de manière effective ; Mettre en lumière le rôle de l’information dans la transparence de l’action publique, la responsabilité des gouvernants et la lutte contre la corruption ; Favoriser une participation citoyenne éclairée aux processus décisionnels ; Sensibiliser les citoyens, les gouvernements, les médias, la société civile et le secteur privé sur l’importance de l’accès universel à l’information ; Mobiliser les parties prenantes, afin d’adopter des politiques et pratiques favorisant une société ouverte, informée et participative ; Créer une dynamique de partage d’expériences, de bonnes pratiques et d’innovations dans le domaine de l’accès à l’information et soutenir les Etats qui œuvrent à adopter ou renforcer leur législation et leurs mécanismes institutionnels relatifs à l’accès à l’information.

Contribution de l’indh

La Commission relève que sur les 220 recommandations acceptées par l’État à l’occasion de l’adoption du Rapport du passage du Cameroun au 4e cycle de l’Examen périodique universel (EPU) le 26 mars 2024, deux sont relatives au droit d’accès à l’information ; elles sont reproduites dans la Déclaration de la CDHC de ce jour, après avoir été ventilées par l’Institution nationale des Droits de l’homme du pays aux structures pertinentes de l’État ainsi qu’aux organisations de la société civile (OSC), chacune en ce qui la concerne. La CDHC réitère ses recommandations formulées lors de sa précédente Déclaration à l’occasion de la Journée internationale de l’accès universel à l’information en 2024 exhortant les pouvoirs publics et leurs partenaires à prendre de nouvelles mesures concrètes pour faciliter l’accès des journalistes à l’information, notamment dans les zones en proie au terrorisme, afin de leur permettre d’obtenir des informations fiables et de qualité, pour des reportages et des programmes d’information utiles à tous.

Elle recommande spécifiquement au Gouvernement, pour ce qui est de la lutte contre la corruption en matière d’accès à l’information environnementale, d’instituer une obligation de publication proactive des données clés (pollution, écosystèmes, risques et résultats d’évaluations d’impact) assortie de délais contraignants et l’obligation de conservation des versions archivées librement accessibles.

En outre, la Commission exhorte les médias à diffuser régulièrement des contenus éducatifs et informatifs sur le changement climatique, en vue de sensibiliser davantage le public à ses impacts, à promouvoir la culture climatique et à soutenir la prise de décisions éclairées ; une démarche qui contribuerait à encourager des pratiques agricoles résilientes face au climat et à responsabiliser les citoyens dans la promotion du développement durable et de la sécurité alimentaire.

C’est dire pour la Commission des Droits de l’Homme de Cameroun, le thème de la Journée internationale de l’accès universel à l’information met l’accent sur le renforcement de l’accès à l’information comme pilier de la transparence, de la responsabilité ainsi que du développement durable tout en soulignant l’importance d’un accès rapide et complet à l’information environnementale dans un monde de plus en plus numérique, notamment dans un contexte marqué par le changement climatique, la pollution, la dégradation de la biodiversité et les risques de catastrophes.

L.M.

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