Le 28 février 2024, dans les bureaux du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) à Douala, le Chef de l’Antenne régionale de la Commission des Droits de l’homme du Cameroun (CDHC) pour le Littoral, Philippe Amanye Botiba, a participé à une séance de validation des Procédures opérationnelles standards (SOPs) du HCR concernant la lutte contre les Violences basées sur le Genre (VBG), la protection de l’enfance, la gestion des cas individuels et des personnes ayant des besoins spécifiques.
Les SOPs ont pour objectif d’établir des normes de qualité pour les services de gestion fournis aux personnes déplacées de force, notamment les réfugiés, les demandeurs d’asile et les personnes déplacées à l’intérieur du pays. Elles décrivent les procédures ainsi que les rôles et responsabilités de chaque acteur impliqué dans la gestion des cas individuels et des personnes ayant des besoins spécifiques.
Outre l’Antenne régionale de la CDHC pour le Littoral, plusieurs partenaires clés du HCR étaient présents lors de cette séance de travail, tels que le Ministère des Affaires sociales, le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille, Plan Cameroon, etc.
Dans le même contexte, le 29 février 2024, le Chef d’Antenne régionale de la CDHC pour le Littoral a participé à l’atelier de lancement du Projet social urbain mis en œuvre par Plan Cameroon International avec le soutien financier du HCR. Ce projet d’une durée d’un an vise à répondre aux besoins multisectoriels des réfugiés, des demandeurs d’asile et des personnes déplacées à l’intérieur du pays établis à Douala et dans les environs. Le projet se concentre sur l’accès aux services sociaux, l’engagement communautaire, l’éducation, la lutte contre les VBG et la protection de l’enfance.
Actions partenariales
Il est important de souligner que l’Antenne régionale de la CDHC pour le Littoral jouera un rôle actif dans le soutien à la mise en œuvre des SOPs du HCR et du Projet social urbain mentionné précédemment. À la demande du Chef d’Antenne régionale de la CDHC pour le Littoral, il a été retenu l’idée de l’implication des Clubs Droits l’homme des établissements scolaires et universitaires de la Région du Littoral dans le cadre des stratégies de réponse aux besoins spécifiques des bénéficiaires du Projet social urbain. Cela augure de meilleures perspectives pour les membres de ces Clubs Droits de l’homme qui s’illustrent depuis quelques mois par des actions d’engagement citoyen dans la ville de Douala.