Nutrition infantile: des professionnels des médias à l’école
Dans le cadre du programme « Faire la différence dès le plus jeune âge », AMA ACADEMY a initié un séminaire du 28 au 29 novembre 2024 dans la capitale économique du Cameroun à l’intention des professionnels des médias.
Des millions d’enfants en Afrique sont confrontés au problème d’une nutrition inadéquate, ce qui affecte leur santé, leur développement et leur bien-être à long terme. Si de nombreuses recherches mettent en évidence le rôle essentiel de la nutrition au cours des premières années de la vie (de la naissance à l’âge de 3 ans), la matérialisation de ces connaissances nécessite des stratégies de communication efficaces. Voilà indiqué le contexte de la formation des journalistes tenue les 28 et 29 novembre 2024 dans la capitale économique du Cameroun.
« Ce programme reconnaît le potentiel des journalistes africains à devenir des champions de la nutrition infantile. Ceux-ci jouent un rôle essentiel dans la sensibilisation du public et dans la prise de décisions politiques. Le programme vise à doter les journalistes des connaissances, des compétences et des ressources nécessaires pour : approfondir leur compréhension des aspects scientifiques de la nutrition infantile et de son impact durable sur la santé », explique Eloïne Barry, fondatrice et directrice générale d’African Media Agency.
Des modules intéressants
Dans le programme « Faire la différence dès le plus jeune âge », les journalistes durant 2 jours ont reçu des enseignements sur : les fondements – Nutrition infantile et santé à long terme ; Allaitement maternel ; Alimentation complémentaire adaptée à l’âge et carences en micronutriments ; Reporting for Impact – La nutrition infantile dans les médias. Des spécialistes, des pédiatres, des enseignants dans ces domaines ont permis aux participants de : découvrir l’impact essentiel de la nutrition sur la santé à long terme des enfants, bénéficier de l’expertise d’intervenants de haut niveau, créer des liens avec un réseau de professionnels passionnés.
« Nous avons été ravis d’apprendre des différents exposés faits par Dr Nelly Kamgaing, Dr Solange Ngo, Pr Tetanye Ekoe et Pr Innocent Gouado. Nous avons hâte dès à présent de travailler dans ce domaine et de voir l’impact positif que nous pouvons créer ensemble », affirme Marlyse M., une participante.
Plus loin, Andréa, journaliste ne cache pas sa fierté : « j’ai apprécié le module sur l’allaitement maternel car il examine les avantages de l’allaitement maternel, y compris le rôle des oligosaccharides du lait humain (HMO). Nous avons exploré les pratiques d’alimentation complémentaire culturellement appropriées dans divers contextes africains, en identifiant des solutions pour promouvoir des pratiques d’alimentation optimales et relever les défis communs. »
En outre, l’expert dont le sujet a porté sur l’alimentation complémentaire adaptée à l’âge et carences en micronutriments, a abordé la prévalence des carences en micronutriments en Afrique chez les enfants en bas âge. Leurs effets sur la santé et le développement de l’enfant, y compris les différentes stratégies d’intervention, telles que la fortification et la supplémentation, afin de trouver l’approche la plus adaptée à l’Afrique.
Enfin, la formation a fourni des stratégies pour rédiger des articles corrects et efficaces sur des sujets scientifiques complexes ; Question d’apprendre à rédiger des articles convaincants qui sensibilisent l’opinion publique, préconisent des solutions fondées sur des données probantes et identifient les ressources nécessaires à la poursuite de l’apprentissage.
C’est par une remise d’attestations de formation que cette session a pris fin.