
Le siège de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) à Yaoundé a servi de cadre ce jeudi 9 octobre 2025 à un moment peu ordinaire. Il s’est agi d’une audience accordée à Mohamed Aujjar, chef de la délégation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) par le Président en exercice de la CDHC, Professeur James Mouangue Kobila.
Échanges cordiaux, accueil chaleureux, objectif atteint, voici la réaction du Chef de la délégation de l’Organisation internationale de la Francophonie: “ à la demande des autorités camerounaises, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a déployé cette mission d’informations pour accompagner, s’informer sur le processus électoral à mener à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025. Dans le cadre de cette mission, nous avons eu l’honneur d’avoir un entretien très franc, très transparent avec le Président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun. Nous avons exprimé nos observations, posé nos questions et nous avons eu des réponses claires, objectives, légales sur le déroulement du processus électoral et surtout sur le point de vue du respect des droits de l’homme. On se réjouit de cet entretien. On se réjouit de l’évolution de la situation des droits de l’homme au Cameroun”.
Normal quand on sait que sous l’impulsion du Pr. James Mouangue Kobila, un point d’honneur est à noter sur le respect des missions régaliennes de l’Institution nationale des droits de l’homme (INDH) avec à la clé des avancées en matière de Droits de l’homme au Cameroun.
Des exemples sont légion
C’est le lieu de rappeler que depuis novembre 2022 pour ne prendre que cet exemple, la CDHC s’est attachée à assumer sa mission de promotion des Droits de l’homme à travers une large diffusion de ses Déclarations performatives à l’occasion par exemple des journées commémoratives des Droits de l’homme. Ces Déclarations sont assorties de recommandations formulées avec la contribution de ses points focaux internes, des points focaux des administrations et des OSC, à l’intention de toutes les parties prenantes qui prennent généralement l’engagement de les mettre en œuvre.
Malgré la rareté des ressources, la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun continue de mener ses activités.
AVANCÉES
Les pouvoirs publics ont entrepris de renforcer la réalisation des Droits de l’homme, notamment dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs avec l’augmentation du salaire et du SMIG ; de la lutte contre l’intolérance, les discours de haine et d’incitation à la violence ; de la lutte contre les violences basées sur le genre et les violences en milieu scolaire, ainsi que dans le cadre d’une plus grande inclusion des personnes défcientes visuelles…
C.P.