23 janvier 2015 – 23 janvier 2025: Revue de l’héritage des souvenirs merveilleux passés en compagnie de MAMAN FONING née FRANÇOISE NGUIAZONG TSOBGNY

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COMMEMORATION DU 10ème ANNIVERSAIRE DU DECES MAMAN FONING née FRANÇOISE NGUIAZONG TSOBGNY, DU 23 JANVIER 2015 AU 21 MARS 2025

Le 23 janvier 2025, cela fait exactement 10 ans que l’honorable Foning née Françoise Nguiazong Tsobgny nous a quittés. Elle a été inhumée le 21 mars 2015, mais, l’héritage des souvenirs merveilleux passés en sa compagnie ne pourra jamais s’effacer.

Née vers 1948 à Bafou, c’est en 1967 que mademoiselle Tsobgny Nguiazong Françoise arrive à Douala. Elle est aussitôt accueillie par la famille Bonny Eboumbou, au village Bonatonè-Deido.  Ce dernier fut ancien magistrat à Dschang et ami de son père Tsobgny Johny Baleng. C’est ainsi qu’au travers de la chefferie Deido, aucune chefferie de Douala n’avait de secret pour elle. Maîtrisant parfaitement la langue locale, elle ne s’engageait dans aucune action sans bénéficier de la bénédiction des chefs duala. C’est donc tout naturellement que Douala lui a tout donné. C’est ici qu’elle a fait ses premiers pas dans la vie professionnelle, pour devenir une femme pluridimensionnelle, que les talents ont transformé en une personnalité de premier ordre, un véritable prototype d’autodidacte. En somme, une référence dont il serait hasardeux d’énumérer toutes les casquettes, au risque d’en oublier.

Très tôt, cette dame, comme poussée par un coup de bâton magique, va transformer le quartier Bépanda, en mettant d’abord en place un restaurant-bar dénommé « New style ». Ensuite, au sein d’une marée d’hommes, elle réussira à installer un « Comité d’Action Directe pour le développement de Bépanda », entre 1972 et 1984. Transformés en réunion familiales, ces Comités deviendront des antennes politiques du de l’Union nationale camerounais (Unc), le parti au pouvoir. 

C’est ainsi que sous le leadership de cette jeune dame, les habitants de cette zone s’étaient organisés, en comité d’investissements humains, pour viabiliser leur quartier tous les dimanches, avec pour point de chute, le restaurant-bar Bépanda New-style. Ce qui a créé le déclic, au point où le grand Bépanda qui compte aujourd’hui huit quartiers, pour une population d’environ 200 000 habitants, figure parmi les quartiers les plus en vue dans la capitale économique. Le simple fait que Bépanda New-style lui doive son nom illustre parfaitement les qualités d’organisatrice communautaire de Françoise Foning. C’est dire combien il est important de célébrer cette femme au grand cœur qui, de par son engagement socio-politique, sa contribution à la vie économique et culturelle, ont marqué le Cameroun et plus précisément la ville de Douala, sa ville d’adoption. Ce qui lui valut des obsèques officielles, décrétées par le couple présidentiel.

Pour célébrer la douce mémoire de cette icône du paysage socio-politico-économique national et international, ainsi que celle de la femme en général, une série d’activités est programmée à Douala, articulée sur plusieurs étapes, à l’occasion du 10ème anniversaire de son repos. 

Politique

Vie et mort de Françoise Foning

Décédée vendredi dernier à Yaoundé, le maire de Douala V, laisse un grand vide sur la scène politique, économique et sociale. On pouvait l’aimer ou pas, une chose est certaine : « Mme Foning » ne laissait personne indifférent. Les réactions à l’annonce de son décès sont ainsi à la dimension…

On pouvait l’aimer ou pas, une chose est certaine : « Mme Foning » ne laissait personne indifférent. Les réactions à l’annonce de son décès sont ainsi à la dimension de sa personne. Elles émanent de partout, du petit peuple comme des personnalités, des jeunes et des moins jeunes. Parce que Françoise Foning était à la fois, une femme du peuple et des palais. Peu instruite, elle était sans complexe. Dans les milieux d’affaires où elle a percé, elle restera une identité remarquable.

« C’est une dame qui s’est bâtie à la force de son bras. Elle savait briser les protocoles et était coriace en affaires. Dans les années 70, elle était déjà dans le cacao et traitait avec la Guinée équatoriale. Sa non-maîtrise parfaite de la langue française ne la gênait pas : le plus important pour elle était de faire passer ses idées », confie un journaliste de la presse privée, assez proche de la défunte.

Des idées, Françoise Foning en a fait passer. En faveur de son parti surtout. Combative, militante convaincue du Rdpc, elle était engagée en politique depuis sa jeunesse et soutenait ce parti contre vents et marées. Qui, en effet, ne se souvient pas du célèbre « Avec nos maris, il faut le… supporter » ? « A la voir, on avait l’impression qu’elle mangeait et dormait avec la politique. Elle ne respirait que Rdpc. Le parti semblait couler dans ses veines. Et quand il s’agissait des intérêts de ce dernier, Mme le maire ne faisait pas dans la dentelle », assure une source introduite dans sa commune.

A près de 66 ans, cette femme d’action et de cœur au parcours atypique, était une véritable bête politique qui ne laissait rien au hasard, dans son dynamisme légendaire. Elle s’est longuement battue au milieu des hommes pour asseoir son autorité politique. Elle ne reculait devant rien. Même les menaces à peine voilées de ses adversaires ne lui faisaient aucun effet. Militante de la première heure, Françoise Foning savait attirer les foules et rassembler.

Ses meetings étaient de véritables shows et drainaient de nombreux curieux. Ses pas de danse faisaient sourire. Ses fréquents retards ne choquaient même plus. Les hommes des médias, après l’avoir longtemps critiquée à ce sujet, avaient fini par s’en accommoder. Sa forte présence, son sourire constant, sa voix, sa loquacité sans pareille, … elle les traînait de meeting en meeting, par tous les temps, infatigable. Joviale, elle savait mettre l’ambiance et semer la bonne humeur. Dans les cérémonies officielles organisées dans la capitale économique, où elle officiait comme maire à Douala 5e, sa présence était incontournable.

Pleine de ressources, l’imagination débordante, elle a multiplié les projets de société. Malheureusement, elle ne pourra les mener à terme : Bigs shops, adductions en eau potable, construction de l’hôtel de ville, etc. Les populations de Douala ne verront plus, celle qui plaisait et « agaçait » à la fois. Adulée par les uns, chahutée par les autres, la « mère Fo », comme l’appelait affectueusement les populations, est toujours restée debout malgré les multiples critiques. C’est que, par ailleurs, sa générosité légendaire faisait l’unanimité. « Elle prenait et donnait », entend-on ici et là. Accueillante, aimable, elle a toujours été proche des jeunes, des groupes sociaux, démunis et autres personnes vulnérables. A tous ces gens, Françoise Foning manquera assurément.

© Cameroon Tribune : Josy MAUGER

Rue « Françoise Foning Tsobgny »

Mot de Salomon Tsobgny

« Aux grands Hommes la patrie reconnaissante ». Ce célèbre adage résume aisément la consécration de cette Camerounaise qui fut une icône du paysage sociopolitique économique sur le plan national et international. En somme, une amazone qui rappelle ces redoutables guerrières légendaires des mythes grecques, aujourd’hui sources d’inspiration, de courage, de charisme, d’audace, de fureur de vaincre, de réussite…, de conquête, pour toutes les femmes ambitieuses dont faisait partie madame Françoise Foning.  Pour les Camerounais et dans le monde entier, celle qui était encore premier magistrat de la ville de Douala Vème jusqu’au 23 janvier 2015, date à laquelle elle nous a quittés, à la suite d’un accident de circulation sur la route Yaoundé-Bafoussam, était le symbole de l’héroïsme. Comme quoi, si elle a été « panthéonisée », à travers une rue qui porte son nom, et ce n’est pas un mérite volé. 

Au départ, cette importante décision fait suite à une demande introduite le 19 août 2015, auprès de la Communauté urbaine de Douala (Cud) par Salomon Tsobgny, fils aîné de la défunte et représentant de la famille. C’est ainsi que le 11 décembre 2015, une équipe de la commission technique de la Cud, sous la houlette du Délégué du gouvernement auprès de cette institution, est descendue sur le terrain pour une séance de travail, au terme de laquelle elle a donné un avis favorable pour la dénomination d’une rue « Françoise Foning», dans la municipalité de Douala Vème. C’est au cours du conseil municipal de la Communauté Urbaine du 16 décembre 2016 que la décision a été arrêtée, en présence des autorités administratives, traditionnelles, politiques.

Ainsi donc, désormais la rue N° 55.508 allant de la pharmacie Akwa-nord, passant par « axe-lourd Bépanda », Bépanda-Tsf, Bépanda-Barry, Boulangerie de la paix, Bépanda Yong-Yong, jusqu’au Bépanda-Missoké, au lieu-dit rond-point station Bocom est dénommée « Rue Françoise Foning ». Soit un total de six quartiers, pour une distance longue de 3,5 km, jonchée de boutiques diverses et variées. Sur le terrain, une plaque commémorative sera érigée aux deux extrémités de ladite rue, ainsi qu’une une monographie de la vie et de l’œuvre de l’intéressée, qui sera érigée tout le long de ce parcours. C’est du moins ce qui ressort des résolutions de la Cud, décidées le 16 décembre 2017.

A la Cud, ce vibrant hommage rendu à cette self made woman, devenue une référence dans les milieux d’affaires camerounais et mondiaux, est certes «une reconnaissance pour les bons et loyaux services rendus par cette grande dame à la ville de Douala » ; mais le matérialiser  précisément au quartier Bépanda est loin d’être un hasard. 

En réalité, ce mastodonte (au propre comme au figuré) des affaires et de la politique, qui est un modèle de la percée des femmes, fait partie de ceux grâce à qui ce quartier affiche le rayonnement qu’on lui reconnaît aujourd’hui. Les plus jeunes ne s’imaginent certainement pas les qualificatifs qui étaient utilisés à l’époque pour ridiculiser les habitants de ce coin perdu de la capitale économique, à l’instar de Bépanda-Voirie, avec ses « rues de tessons » … de bouteilles bien entendu, «Bépanda Poto-Poto, et beaucoup d’autres noms d’oiseaux. Le simple fait que Bépanda New-style, doive son nom à son célèbre restaurant-bar éponyme, illustre parfaitement les qualités d’organisatrice communautaire de Françoise Foning. 

C’est de ce secteur qu’a été impulsée une nouvelle dynamique pour le développement de ce quartier. C’est ainsi que sous le leadership de cette jeune dame, les habitants de cette zone se sont s’organisés en comité d’investissements humains, pour viabiliser tous les dimanches, leur quartier. Ce qui a créé le déclic, au point où le grand-Bépanda compte aujourd’hui huit quartiers, pour une population d’environ 200 000 habitants, et figure parmi les quartiers les plus en vue dans la capitale économique.

Par ailleurs, la particularité de cet événement vient du fait que le baptême de cette rue a été décidé un an seulement après le décès de cette figure qui était incontournable dans la ville de Douala, alors que les usages nous renseignent qu’il faut un minimum d’une dizaine d’années, pour le faire. C’est donc contre toute attente, que le 13 avril 2017, le délégué du gouvernement auprès de la Cud, avec l’accord du préfet du département du Wouri, en a décidé ainsi.

C’est fort de tout cela que la famille ainsi honorée organisera durant trois jours (du 27 au 28 octobre 2019), à sa manière, et avec l’onction du délégué du gouvernement Fritz Ntonè Ntonè, cet événement qui consacre la renaissance de madame Foning née Françoise Nguiazong Tsobgny. Avec au menu : un match de football (Coupe Fritz Ntonè Ntonè) au complexe multimédia de Bépanda, une remise de don Pavillon Francoise Foning Tsobgny au Cma de Bépanda-Douala V, et enfin la cérémonie de baptême proprement dite, présidée par monsieur le délégué du gouvernement, qui rentrera ainsi dans l’histoire comme celui par qui l’ancien député-maire de Douala Vème a retrouvé une nouvelle vie.

Quoi donc de plus normal pour la grande famille Françoise Foning Tsobgny de présenter ses sincères remerciements au gouvernement, à travers ce délégué, pour cet insigne honneur à elle accordée ; ainsi que sa profonde gratitude au couple présidentiel qui avait déjà permis à cette femme exceptionnelle de bénéficier, de bout en bout, des obsèques officiels, en guise d’hommage l’illustre disparue. 

Tout le monde sait quelle était la notoriété de « Mah Fo », au point où il serait hasardeux d’énumérer toutes ses casquettes, au risque d’en oublier. 

Toutes choses qui ont fait de cette étonnante femme un prototype d’autodidacte, que les talents ont transformé en une personnalité de premier ordre, qui a défié le monde des affaires et de la politique : présidente fondatrice du Groupements des Femmes d’Affaires du Cameroun(Gfac), vice-présidente des Femmes Chefs d’Entreprises Mondiales, vice-présidente du Bureau International du Forum francophone des affaires, présidente de Femmes chefs d’entreprises mondiales(Fcem), consultante en finances et gestion à la Banque Mondiale, consultante en finances et gestion à la Banque Africaine de Développement, présidente de l’Association humanitaire Cameroun pour les Jeunes,  présidente d’honneur de l’Association des Femmes pour la Paix, membre actif des Synergies Africaines de lutte contre le Vih/sida et les Souffrances, membre du Cercle des Amis du Cameroun, Oscar du Manager Africain de l’année en 2004, Grand officier du Mérite camerounais, Mah Mefô Kongla’ à la cour royale Bafou, , Njih au sultanat Bamoun, etc. 

Et pour être tout ceci à la fois, il fallait bien être la fille de Tsobgny Johny Baleng. C’est justement parce qu’il s’agit là d’une valeur intrinsèque, que nous avons demandé et obtenu que sur le nom de baptême de la rue soit plutôt « Rue Françoise FONING TSOBGNY », au lieu de « Rue Françoise FONING »

Il est évident (ce n’est qu’une lapalissade) que madame Françoise Foning était votre maire, notre maire ; votre mère, notre mère. Mais vous me permettrez, en cette circonstance singulière, en tant que l’aînée de cette fratrie de six enfants, de l’appeler ma mère. 

Oui maman, tu es celle-là même qui m’a donné la vie, celle que je n’ai certes pas choisie, mais dont j’ai l’honneur d’être le fils. 

Aujourd’hui la patrie te célèbre, maman Françoise Foning Tsobgny, afin que tu restes à jamais celle que nous avons connue, et que tu continues de marquer les esprits pour demeurer l’éternelle amazone. Mieux : une amazone pour l’éternité !

 

CURRICULUM VITÆ DE Françoise FONING

National Assembly of Cameroon. Disponível em: http:// www.assnat.cm/index.php/en/les-deputes/6eme-legislature/894-foning-nee-tsoubgny-nguiazong-francoise. Acesso em: 13 de dez. de 2020.

  • Mme FONING née TSOBGNY NGUIAZONG Françoise 
  • Date De Naissance : 1948 à Bafou 
  • Nationalité : Camerounaise 
  • Situation de famille : veuve, mère de 6 enfants biologiques et de nombreux petits-fils 

ACTIVITES PROFESSIONNELLES 

  • Membre titulaire de la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Mines, et de l’Artisanat du Cameroun ; 
  • Consultante en finances et gestion à la Banque africaine de développement (Bad)
  • Chef d’entreprises ; 
  • Fonctionnaire au ministère du Tourisme jusqu’en 1978. 

Autres responsabilités professionnelles 

  • Dg groupe Foning ; 
  • Pca société Anflo (secteur bois et ameublement décoration)
  • Pdg de Anflo international à Paris-France (secteur bois) ;
  • Pca société Oviacam (commerce général, import – export) ; 
  • Pca de la Polyclinique de la Menoua à Dschang (secteur Santé) ; 
  • Fondatrice du Collège de la Fraternité à Dschang (secteur Education). 

Rayonnement national et international : 

Au plan mondial : 

  • Vice-présidente des Femmes chefs d’entreprises mondiales (Fcem) de 1996 à 2005 ; 
  • Vice-présidente du Bureau international du forum francophone des affaires ; 
  • Présidente de « Femmes chefs d’entreprises mondiales » (Fcem) de 2005 à 2012 ; 
  • Présidente d’honneur de « Femmes chefs d’entreprises mondiales » à vie (après 3 mandats successifs), depuis 2012 ;
  • Consultante en finances et gestion à la Banque mondiale depuis 2006. 

Au plan africain : 

  • Vice-présidente exécutive de l’Abr (Africain business round-table) chapitre Afrique centrale ; 
  • Présidente-fondatrice du Rasef (Réseau africain pour le soutien à l’entreprenariat féminin), organisme panafricain créé en novembre 1994 à Dakar, au Sénégal ; 
  • Présidente d’honneur du Groupe régional africain du forum francophone des affaires (Graffa) ;
  • Représentante de Fcem à la Commission économique régionale pour l’Afrique ; 
  • Secrétaire permanent pour l’Afrique centrale du centre de formation de l’Agoa (african grouwth opportunity act) ;
  • Consultante en finances et gestion à la Banque africaine de développement. 

Au plan national : 

  • Présidente-fondatrice du Gfac (Groupement des Femmes d’Affaires du Cameroun) ; 
  • Présidente du Forum francophone des affaires, Comité national du Cameroun ; 
  • Présidente-fondatrice du Réseau des femmes parlementaires du Cameroun (2002 -2007) ; 
  • Maire de Douala V (avec une population de plus d’un million d’habitants) depuis 2002 ; 
  • Député à l’Assemblée nationale du Cameroun, pendant quatre mandats 
  • Vice-présidente du Groupe parlementaire Rdpc à l’Assemblée nationale 2002-2007 ; 
  • Membre titulaire de la Chambre de Commerce, d’Industrie des Mines et de l’Artisanat ; 
  • Membre du Comité national de la création d’Entreprises au Cameroun ; 
  • Membre du Comité national de régulation et de compétitivité ; 
  • Présidente de la section industrielle de la Chambre de Commerce du Cameroun, élue en 2008 ; 

Au plan humanitaire : 

  • Présidente de l’Association humanitaire Cameroun pour les jeunes ; 
  • Présidente d’honneur de l’Association des Femmes pour la Paix (Afp) ;
  • Membre actif des Synergies africaines de lutte contre le Vih/sida et les Souffrances ;
  • Vice-présidente du Cercle des amis du Cameroun (Cerac) ; 
  • Marraine des comités locaux de lutte contre le sida à Douala 5e.

Contributions scientifiques et sociales majeures

  • Dakar du 15 AU 17 avril 2002 : Nepad, sommet des chefs d’Etats et du secteur privé. Contribution Mme Françoise Foning : thème « Partenariat chefs d’entreprises Nepad » ; 
  • Yaoundé du 30 au 31 octobre 2002 – 3ème Conférence régionale de Icc. Contribution de Mme Françoise Foning : « Que signifie le Nepad pour le secteur privé, et en particulier pour la femme camerounaise chef d’entreprise ? » ; 
  • Yaoundé le 2 décembre 2002 : Forum Promote. Contribution de Mme Françoise Foning : thème « Industriels africains : comment assurer l’émergence d’entrepreneur industriel en Afrique » ;
  • Organisation du 34ème congrès de Fcem en 1986 au Cameroun (le premier en terre africaine) sous le thème « Essor des pays en voie de développement et leur rôle dans l’économie mondiale ».

Participation aux rencontres internationales 

  • Sommet France/Afrique à Yaoundé au Cameroun en 2000 ; 
  • Sommet sur le développement durable à Johannesburg 2002 ; 
  • Sommet Etats-unis/Afrique à Washington Dc, en juin 2003, présidée par son excellence le président George Bush ; 
  • 71ème Congrès des maires aux Etats-unis, à Denver, en juin 2003 ; 
  • Assemblée constitutive de cités et gouvernements locaux unis à Paris, France, en novembre 2004 ; 
  • Congrès de la Chambre de commerce internationale à Marrakech, au Maroc, juin 2004 ; 
  • Participation au High-Level segment and investment promotion forum (Ecosoc 2004), en juin 2004, au siège de l’Onu, à New-York, présidée par son excellence Mariatta Rasi, président du Conseil économique et social de l’Onu, son excellence Koffi Anan, Secrétaire général des Nations-unies, son excellence Mathieu Kérékou, président de la République du Bénin ; 
  • Observatrice à la 40e Assemblée annuelle de la Bad (groupe Banque africaine de développement), en mai 2004 à Kampala, en Ouganda ; 
  • Sommets des chefs d’Etats et Gouvernement de la Francophonie, dont les sommets de la Francophonie : Cotonou au Bénin, Beyrouth au Liban, en novembre 2002, Ouagadougou au Burkina Faso, en novembre 2004. 

Statut politique 

  • Présidente de la section Ofrdpc (Organisation des femmes du rassemblement démocratique du peuple camerounais), section du Wouri 1992-1997, avec plus de 800 000 femmes actives ; 
  • Présidente de la section Rdpc (homme) de l’arrondissement du Wouri 5 depuis 1997 ; 
  • Membre du Comité central du Rdpc depuis 1997 ; 
  • Député du Wouri-est à l’Assemblée nationale (pendant 4 mandats)
  • Député-maire de Douala V en 2002 ;
  • Vice-président du Groupe parlementaire du Rdpc à l’Assemblée nationale ; 
  • Présidente-fondatrice du Réseau des femmes parlementaires du Cameroun.

Titres et distinctions honorifiques 

  • Commandeur de l’ordre de la valeur ; 
  • Chevalier de l’Ordre national du Lions club du Sénégal, juillet 2002 ; 
  • Officier de l’ordre de la valeur ;
  • Chevalier de l’ordre de la valeur ; 
  • Grand Officier du mérite camerounais ; 
  • Premier prix de Manager africain de l’année 2006. 

Distinctions traditionnelles 

  • Reine à la Cour royale du village Baleng à Bafou ; 
  • Reine (Mefoh Nkongla’) à la Cour royale du Groupement Bafou (département de la Menoua)
  • Mieuh-Fo’o à la Cour royale du village Menouet à Foto (Dschang)
  • Reine chez les rois Sawa, Bassa et Bakoko ; 
  • Reine à la Cour royale de Nkolandom (Région du Sud) ; 
  • Njih à la Cour royale du Sultanat des Bamoun. 

Mah Mefoh Nkongla’ Foning Françoise, 10 ans après !

– Salle polyvalente Françoise Foning Tsobgny.

– Rue Françoise Foning Tsobgny.

– Une stèle bientôt réaménagée à l’occasion des 10 ans de l’anniversaire de son décès.

-Pavillon Françoise Foning Tsobgny qu Centre médicale de l’arrondissement (Cma) de Douala 5ème.

– Un mausolée à sa dimension à Baleng-Bafou (Dschang), son village natal, où son âme repose en paix.

– Une Fondation Françoise Foning Tsobgny en création.

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