3ème Assemblée générale d’AIVARA: Faire de l’artisanat, l’avenir du continent africain
C’est le but que recherche l’Association Internationale de Valorisation de l’Artisan Africain (AIVARA) . Samedi 1er février 2025, les membres se sont retrouvés au siège de l’association à Douala. Dans le cadre de la troisième assemblée générale.
Les représentants du : Minpmeesa, Cud, Ecobank, Ccima, Faroty, Gecam, Syndustricam, l’Anor et autres ont pris part à ce rendez-vous. Au côté des membres d’Aivara, l’Ambassadrice Avaira Cameroun, le président Alfred Kamokwe. Sans oublier les membres d’Aivara dans les pays africains qui ont fait le bilan des activités par vidéo conférence. C’était donc une occasion unique pour tous les acteurs impliqués dans la valorisation de l’artisanat africain de faire le point.
Des différentes présentations et points ayant meublé la 3ème assemblée générale, l’on retient ces projets en perspective : le lancement d’une campagne de collecte des fonds pour soutenir les projets artisanaux locaux, la création d’une plateforme numérique pour les artisans et gestion de l’e-commerce, le lancement d’un programme de mentorat pour les jeunes, l’organisation du Salon de valorisation de l’Artisan africain (Savaar) dans les municipalités, la promotion du savoir-faire des artisans via les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram…), les organisations d’ateliers de renforcement des capacités techniques des artisans, la construction des maisons d’artisans dans chaque municipalité, etc. Séance tenante, une convention a été signée entre le président d’Aivara et le directeur général de Faroty (une entreprise qui va se charger de l’aspect digitale et de la collecte des fonds en ligne).
« Aivara est actuellement représentée dans 15 pays. Nous voulons mettre en lumière les artisans et leurs œuvres et faire d’eux des futurs industriels. L’Afrique a du génie. Des gens qui n’ont pas été à l’école, qui n’ont pas de diplôme mais qui dépassent ceux qui ont fréquenté en termes de créativité. Nous allons donner des supports techniques gratuitement aux artisans et faire d’eux des industriels de demain. Voilà des révolutions qu’Aivara veut apporter », rassure Alfred Kamokwe.
Les grandes lignes
Loin de vouloir se substituer aux administrations sectorielles dans les différents pays où se recrutent les membres. AIVARA se positionne davantage comme partenaire technique pour aider ces administrations à mieux encadrer et à promouvoir les œuvres des artisans.
« Dans une dynamique d’ensemble au niveau continental, nous travaillerons main dans la main avec les autorités compétentes pour hisser les œuvres artisanales africaines au toit du monde. Notre contribution repose essentiellement sur le travail de détection des talents, la mobilisation des experts internationaux pour la formation des acteurs, le coaching, la recherche d’opportunités d’affaires et des partenariats et la consécration des meilleurs artisans dans le monde», détaille Alfred Kamokwe. Lui qui a tenu à remercier le gouvernement camerounais pour l’agrément international de l’association.
Rappel historique
Pour mémoire, c’est en 2020 que naît AIVARA à l’initiative des ressortissants de plusieurs pays d’Afrique et d’Europe à savoir : le Cameroun, le Togo, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Tchad, le Congo, le Rwanda, le Burundi et la France. Ceci a permis au Ministre de l’Administration Territoriale de délivrer l’acte de naissance de l’association, l’autorisation d’exercer légalement à travers l’Arrêté n°0000040/A/MINAT/S/DAP/SDLP/SA du 22 Mai 2023.
Linda Mbenda