Élections 2025: urgence d’œuvrer pour un retour pacifique et définitif à la paix dans les régions en crise au Cameroun
DIALOGUE POLITIQUE SUR : « La protection des Femmes Défenseures des Droits Humains comme gage de la préservation de la cohésion sociale et de la paix au Cameroun ».
DECLARATION FINALE
Nous,
Organisations de la société civile,
Autorités traditionnelles,
Acteurs médiatiques,
Militants des partis politiques,
Avocats/avocates,
Représentant de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC),
Étudiants,
Actrices et acteurs de la société civile réuni(e)s le 05 mars 2024 au siège du REDHAC situé à Douala sis à Koumassi-Bonapriso entre la station TotalEnergies Njo Njo et la pharmacie BELL autour d’un dialogue politique sur le thème : « La protection des Femmes Défenseures des Droits Humains comme gage de la préservation de la cohésion sociale et de la paix au Cameroun » ;
Partis du constat selon lequel les crises sociopolitiques et les défis sécuritaires en cours au Cameroun, notamment dans les régions du Nord-Ouest, Sud-Ouest, Extrême-Nord et de l’Est ont engendré de nombreuses violations des droits humains, des violences sexuelles, des réfugiés dans les pays voisins, des déplacés internes, des urgences humanitaires, des villages décimés, la destruction des infrastructures sociales pour ne citer que ceux-là.
Notant également la recrudescence des propos haineux dans les réseaux sociaux et les médias d’une part ; ainsi que la montée du tribalisme qui risque de créer une fracture sociale entre Camerounais issus des dix régions d’autre part.
Conscients de ce que les situations susmentionnées ne sont pas favorables au travail de Défenseur des Droits Humains en particulier aux Femmes Défenseures des Droits Humains au regard du cadre juridique qui jusqu’à présent reste muet quant à leur protection.
Convaincus que la femme, en particulier la Femme Défenseure des Droits Humains en sa qualité De mère, épouse, sœur, fille a un rôle crucial à jouer dans la préservation de la cohésion sociale, de La paix et la réconciliation nationale au Cameroun.
A cet effet, il a été noté l’importance de développer et d’entretenir une culture de paix à la suite de Quoi les organisations de la société civile, les autorités traditionnelles, les acteurs médiatiques, les Militants des partis politiques, les avocats/avocates, la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun/Antenne régionale du Littoral et les étudiants ont eu des échanges allant dans le sens de La contribution des Femmes Défenseures des Droits Humains pour la réconciliation nationale et un Retour définitif à la paix.
Au terme des réflexions portant sur le thème : « Quelles missions pour les femmes dans la situation Actuelle du Cameroun avant ; pendant et après les élections de 2025 ? », il ressort les
Recommandations suivantes :
Avant les élections de 2025 :
Œuvrer pour un retour pacifique et définitif à la paix dans les régions en crise ; Sensibiliser les femmes et les jeunes filles sur l’importance du vote ; Promouvoir la participation politique des femmes ; Renforcer la représentation des femmes dans les instances de prise de décisions ; Sensibiliser sur l’égalité de genre en politique ; Encourager les femmes et les filles à se porter candidates aux diverses consultations Electorales ; Mener un plaidoyer en vue de l’ouverture des candidatures indépendantes ; Promouvoir l’esprit de leadership féminin ; Battre la campagne électorale en faveur des femmes et des filles candidates.
Pendant les élections 2025
Promouvoir un discours de paix ; Accomplir le devoir électoral ; Participer à la surveillance du vote ; Accomplir avec éthique et responsabilité les missions possibles assignées ; Réclamer un cessez-le-feu dans les zones en crise à travers des manifestations pacifiques et Des pétitions ; Organiser des rencontres de dialogue intercommunautaire pour parler de la cohésion Sociale, de la paix et de la réconciliation nationale ; Lutter contre les stéréotypes sociaux.
Après les élections 2025
Accentuer les discours de paix ; Promouvoir le fair-play politique ;Rejeter le recours à la violence ; Porter si possible les revendications sur les disfonctionnements observés lors des élections Auprès des institutions agréées ; Veiller à la mise en œuvre des clauses de départ ; Encourager la création d’un réseau de femmes sur toute l’’étendue du territoire pour Contrôler le vote des femmes.