Sept mois après le coup d’Etat militaire ayant mis fin à 55 ans de « dynastie Bongo », le nouvel homme fort du Gabon, le général Brice Oligui Nguema, lance, mardi 2 avril, un dialogue national inclusif d’un mois, censé préparer des élections en 2025.
Dans une déclaration, le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac) et sa Coalition pays-Gabon expriment leur joie quant à la convocation du Dialogue National prévu du 2 au 30 avril 2024.
Ils recommandent ce qui suit:
– La prise en compte de la protection légale des Défenseurs des Droits Humains en particulier les femmes Défenseures;
– La libération des autres prisonniers politiques;
– La garantie du procès équitable pour la femme, le fils et l’équipe de l’ex-président Ali Bongo arrêtés après le coup d’Etat du 30 Août 2023;
– La consolidation des instruments démocratiques;
– La garantie des libertés fondamentales (liberté d’association, de réunion, d’expression, d’opinion, d’accès à information).
– Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) et sa coalition pays-Gabon prendront part à ce dialogue et exhortent les parties prenantes à tout mettre en oeuvre pour la réussite de ce dialogue pour la promotion de la paix qui est le seul gage du développement durable