Assassinat du maire et ses adjoints à la Commune de Belo : les Défenseurs des Droits Humains sortent de leur assiette

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CRISE SOCIO-POLITIQUE : UN MAIRE ET SES DEUX ADJOINTS ASSASSINES PAR LES PRESUMES SEPARATISTES DANS LA COMMUNE DE BELO, DÉPARTEMENT DE BOYO, REGION DU NORD-OUEST DU CAMEROUN

Dans une note de position, le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique centrale (Redhac) et sa Coalition pays Cameroun sont lourdement attristés par cette énième attaque des présumés séparatistes.

Ils condamnent et dénoncent avec fermeté ces crimes odieux perpétrés aussi bien sur les populations civiles, sur les forces de défense et de sécurité chargées d’assurer la protection des populations, sur les autorités administratives ; et adressent par la même occasion leurs sincères condoléances à toutes les familles durement éprouvées.

Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) et sa Coalition Pays Cameroun rappellent : qu’aucune revendication aussi légitime soit-elle ne peut justifier les horreurs, les violences, les exactions et les violations des Droits Humains en toutes circonstances.

Les Défenseurs des Droits Humains (Ddh) demandent à toutes les parties en conflit le respect scrupuleux de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) notamment en ses articles 3 et 5 qui stipulent que : article 3 : « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne », article 5 « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants » ; S’insurgent contre les tueries et la déshumanisation des populations civiles en particulier les femmes et les enfants ainsi que les forces de défense et de sécurité dans un conflit qu’ils n’ont pas voulu.

Au Gouvernement camerounais

Le Redhac et sa Coalition pays Cameroun recommandent de prendre toutes les mesures adéquates et urgentes afin d’assurer la sécurité des civils, des forces de défense et de sécurité, des Défenseurs des droits humains, des journalistes, des autorités religieuses, administratives y compris les travailleurs humanitaires dans les régions en conflit ; Demandent qu’une enquête indépendante et impartiale internationale soit ouverte pour l’établissement des faits afin de retrouver tous les coupables de ces odieux massacres, et que ceux-ci soient traduits devant une justice équitable pour y répondre de leurs actes.

Aux Nations Unies (U N) et à l’Union Africaine (la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples)

Le REDHAC et sa Coalition Pays Cameroun recommandent : – De respecter scrupuleusement la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) ; La Charte Africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance (CADEG) ; Les principes et directives sur les droits de l’Homme et des Peuples dans la lutte contre le terrorisme en Afrique.

Enfin, pour le REDHAC et sa Coalition pays Cameroun, la COMMISSION VERITE-JUSTICE ET RECONCILIATION (CVJR) reste la solution pacifique et durable ; une opportunité pour la réconciliation nationale : gage d’un développement durable et de la sécurité de tous au Cameroun.

L.M.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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