Journées des Métiers de la Communication: LE SALUTAIRE BOND QUALITATIF DES JOURNALISTES DU MOUNGO

0
49

Baré-Bakem a accueilli ce 15 Avril 2024, la première Formation des Corps de Métiers de la Communication du Moungo à l’occasion des premières Journées des Métiers de la Communication.

Sous l’égide de la Présidente du Comité d’Organisation des JMCM, Hortiline TSAKEM et l’encadrement du Délégué de la Communication Siméon AVA, les Hommes et Femmes des Médias de ce Département font un bond professionnel qualitatif, pour plus de Professionnalisme, de rentabilité, et de promotion de l’image de marque de ce Département pilote de l’Emergence du Cameroun.

C’est parti ! Les Journées des Métiers de la Communication du Moungo ont donc été lancées avec pompe ce 15 Avril 2024 à Baré-Bakem. Évaluant avec la Task-Force à Nkongsamba la première journée des Formations qui sous-tendent deux semaines d’activités professionnelles de tous les corps de métiers de la Communication, le Préfet Yves Bertrand Noël NDJANA n’a pas trouvé mieux que d’attribuer au Comité d’Organisation dirigé par la main tendrement heureuse de l’Imprimeur Hortiline TSAKEM, une Mention au superlatif : « C’est Très Bien » !

Une quarantaine d’hommes et de femmes de médias ont investi la ville historique Baré-Bakem, la Capitale de la Grande Région du Moungo à l’époque coloniale, pour se performer dans l’art de « journalistiquer ». Les virtuoses maîtres de la science du « plus beau métier du monde » pour inséminer le virus de la noble profession jusqu’à la moelle des participants ont pour noms : Suzanne Ndjana venue tout droit des moules professionnels de Yaoundé, Georges Auréole Lekama le Formateur des esprits dans le Moungo, et, Siméon AVA le Patriarche de la Profession si hypochoristiquement appelé « Le Renouveau Communicationnel ».

Les trois mousquetaires sont allés puiser dans les fondamentaux des sciences et techniques de l’information et de la Communication, pour inculquer à tous ces amoureux du métier, les notions cardinales du journalisme : la recherche, la collecte et le traitement de l’information ; l’écriture journalistique ; les genres journalistiques et la déontologie professionnelle. Un précieux secours est venu de la CNPS, qui amène les Journalistes du Moungo à bénéficier gratuitement de la Sécurité Sociale.

Journalisme de Progrès

Hortiline TSAKEM, la Présidente du Comité d’Organisation de ces assises Communicationnelles inédites dans un département au Cameroun, a posé le diagnostic qui justifie l’enjeu de cette introspection des professionnels de la Communication : « l’univers de la Communication du Moungo, certes riche et dynamique, connaît de nombreuses difficultés et de nombreux défis », avec pour conséquence fâcheuse : « la précarité aussi bien des employés que des entreprises de Communication ». Le cri d’alarme de cette Dame trempée dans l’antre des métiers de la Com a retenti à Baré-Bakem comme une sonnette d’alarme : « il faut être honnête et le dire : aucun Communicateur, aucun Journaliste, aucun Imprimeur, aucun Travailleur du domaine de la Communication dans le Moungo ne s’en tire à bon compte ». Bien plus, la course folle des NTIC essouffle les professionnels. Vœu de la Présidente Hortiline TSAKEM, « que tout un chacun sorte de ces Journées, conscient d’avoir amélioré son bagage théorique, technique et déontologique ».

Le Préfet du Moungo Yves Bertrand Noël NDJANA, qui parraine ces véritables « états généraux » de la Communication du Moungo, souhaite, au terme des travaux de Baré-Bakem, que les Journalistes opèrent la mue, question de vendre l’image de marque du Moungo, en qualité et en quantité, par tous les moyens et supports de Communication. Le sentiment d’une meilleure organisation, d’une meilleure professionnalisation, d’une plus grande rentabilité des métiers de la Communication, est un Appel de la Base militante de l’Emergence du Moungo : Lisette Nkoué la Maire de Baré-Bakem, souhaite par exemple que cet univers névralgique, soit désormais purifié et blanchie comme sa peau, pour mieux répondre aux attentes de ce Moungo en pleine mutation.

  S. A.

 

 

 

 

 

Leave a reply