Mbanga-Pongo : « Comment démarrer un potager sur un petit espace ? »
Tel est le thème d’une conférence organisée le 5 mars 2023 à Douala. Un événement initié par L’Association des femmes journalistes agricoles du Cameroun (Afejac).
Les cultivatrices de Mbanga-Pongo sont sorties nombreuses de leurs champs et domiciles pour prendre part à cette conférence visant à promouvoir le travail de la terre. C’est avec un grand plaisir qu’elles ont écouté la doyenne des lieux, « Maman Adeline », exposer sur le thème évoqué ci-haut.
Une occasion donnée aux femmes d’en savoir un peu plus via le partage d’expériences. Maman Adeline laboure, cultive depuis 24 ans. Et à l’en croire : « c’est grâce à cela que je survis. Pour ma part, c’est une belle façon de lutter contre la vie chère, et de manger bio et bien ». Elle est très appréciée dans le coin car à l’écoute du voisinage, prête à conseiller ou à apporter son aide technique à qui veut s’investir dans l’agriculture.
Dans l’ensemble, les femmes ont apprécié le passage de l’Afejac qui met ainsi en lumière leur passion mais surtout les difficultés rencontrées au quotidien. Notamment : le mauvais état de la route, les pluies qui déciment les cultures en saison pluvieuse et surtout les chèvres et autres animaux qui ravagent leurs cultures « Pour ce dernier problème, nos plaintes à la chefferie n’ont rien changé. Nous espérons qu’au travers de vous, membres d’Afejac, nos problèmes trouveront solutions », se confie la cible.
En rappel, l’association des femmes journalistes agricoles du Cameroun (Afejac) œuvre à sensibiliser à travers la publication des activités des cultivatrices.
A but non lucratif, l’Afejac, explique la présidente Amélie Dita « vulgarise l’agriculture et l’élevage dans le but d’amener la gente féminine à se lancer dans ces domaines et mieux gérer sa vie. Le 5 mars 2024, nous avons commencé par les cultivatrices du lieu-dit Mbanga Pongo. Nous continuerons ainsi et bien sûr dans le pays entier. Nous saluons le travail fourni par les femmes d’ici. Elles sont passionnées, engagées et pétries d’expérience dans ce qui concerne le travail de la terre ».
Linda Mbiapa