PROBLÈME FONCIER AU CAMEROUN:  MESSAGE DES VICTIMES DES ÉVICTIONS FORCÉES AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE S.E. PAUL BIYA 

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Samedi 22 novembre 2025, un point de presse a été donné au siège du Codas Caritas Douala sur la question des évictions forcées au Cameroun. Une initiative de la Plateforme des Organisations pour la Promotion du Droit au logement décent (PLAFODAL).

L’activité s’inscrit dans le cadre du Projet de promotion et de protection du droit au logement décent par l’Appui à l’amélioration des quartiers populaires, rendu à sa phase 3 (Projet AQP 3), avec comme 0bjectif : Campagne Zéro Éviction 2025.

SelonJean Baptiste Bontsebe le président de la Plateforme des Organisations pour la Promotion du Droit au logement décent : « en 43 ans, les Camerounais ont vécu ce qu’on appelle le traumatisme foncier passant par l’accaparement des terres, la corruption, les évictions forcées, voulus par l’Administration de ce pays. Nous attendons du Président de la République nouvellement élu pour son huitième mandat, le Président Paul Biya, qu’il mette un accent particulier sur les problèmes fonciers au Cameroun. Monsieur le Président, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, des Camerounais sont en colère. Vous ne pouvez pas comprendre qu’un matin, on arrive dans un quartier, tout est détruit. On laisse, femmes, enfants dans la rue. Et les auteurs marchand sur les biens des populations. 

Monsieur le Président de la République, nous vous adressons ce message ce jour au travers d’un point de presse, question de prendre au sérieux le problème foncier au Cameroun.

Vos collaborateurs se sont énormément enrichis sur nos dos, les dos des Camerounais avec les problèmes fonciers.

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Plus jamais d’évictions forcées si vous voulez encore gagner l’estime de la jeunesse et la population camerounaise. Nous ne sommes pas contre les grands projets au Cameroun. Nous voulons être des acteurs, des partenaires et qu’on soit associé à ces projets ; Pas des projets qu’on vient nous imposer et on nous envoie dans la rue.

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Une fois que nous sommes associés, c’est à nous de sensibiliser nos frères, nos sœurs , qu’ici sera construit par exemple, un hôpital, ou tel projet. C’est plus de 285 000 familles dans la rue à Douala. Il n’y a aucune volonté politique prête à résoudre ce problème foncier ».

L.M.

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