Reconnaissance nationale, régionale et internationale: La directrice de publication du Média LA SIRÈNE INFOS reçoit le « Certificat COURAGE » pour sa détermination, son courage et son leadership en tant que journaliste et pour la promotion des Droits Humains, de la Cohésion sociale et de la Paix au Cameroun

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Elle fait partie des 17 femmes sur 100 nominées en Afrique centrale ayant reçu ce mercredi 27 novembre 2024 des Awards à l’occasion de la célébration par le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique centrale de la journée internationale des Femmes Défenseures des Droits Humains (FDDH) et la Présentation officielle du Rapport sur les violations à l’encontre des Jeunes Filles et Femmes Défenseures des Droits Humains au Tchad et au Cameroun.

La sélection méticuleuse des récipiendaires « Femmes Courage » a été faite par un jury composé de : le Président de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (Cadhp), Pr. Rémy Lumbu (RDC) ; Me Bruno Gbegba (RCA), 2e Vice-président du CA/Redhac ; M. Joseph Bikanda (CMR), AfricanDefenders ; M. L. Tourd’Jourmane (TCHAD) ; Me Gladys Mbuya (CMR), Membre CA/Redhac ; Me Annie Bambe C. (RDC), membre CA/Redhac.

« C’est une initiative qui sort de l’ordinaire et qui contribue à renforcer la mise en place des plateformes de réseautage des femmes défenseures des droits humains en Afrique centrale pour faire de la cause des femmes défenseures des droits de l’homme, un accompagnement pour tous », a laissé entendre pour s’en réjouir Ahmed Njoya du Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique centrale.

L’hôtel Prince de Galles à Bonanjo a été choisi pour cette impressionnante activité dont le clou a été la remise des Certificats « COURAGE » à ces femmes défenseures des droits humains au Cameroun, en Afrique centrale. Une initiative hautement salutaire du Redhac et des membres du jury. « C’est très encourageant ce que le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique centrale vient de poser via ces certificats. Cela vaut son pesant d’or au regard de la Journée internationale des Femmes Défenseures des Droits Humains (FDDH) qui se célèbre chaque année le 29 novembre. Et qui vise à reconnaître et rendre hommage aux femmes, mais également aux personnes de tous genres qui, au quotidien, défendent les droits des jeunes filles et femmes ainsi que les questions liées à l’égalité de genres et à la sexualité », clame avec grande fierté, la Directrice de Publication du Média LA SIRÈNE INFOS.

Autorités administratives, représentations diplomatiques, Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC), Organisations de la Société civile, Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Cameroun, avocats, autorités religieuses, traditionnelles, médias publics et privés, étudiants, enseignants ont fait carton plein de la salle où s’est tenue l’activité du jour.

Pourquoi Un Certificat Femme Courage ?

Dans son propos d’ouverture Me Alice Nkom, Co-PCA du Redhac souligne : « le 29 novembre 2023, lors de la présentation de son premier rapport intitulé : « Le Protocole de Maputo de l’Union Africaine, la Résolution 1325 des Nations Unies et la Protection des Femmes Défenseures des Droits Humains en Afrique Centrale », en présence des autorités (administratives, religieuses et traditionnelles), les Organisations de la Société civile et les médias, il y’a eu la reconnaissance de plusieurs « femmes courages ». Cette année, dans le cadre du même projet dénommé : « Action Civique et Protection Légale Des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale », le deuxième rapport intitulé : « Situation des Jeunes Filles et Femmes Défenseures des Droits Humains en Afrique Centrale : entre silence contraignant, résilience et courage » est présenté ce jour avec une table ronde animée par quatre Jeunes Filles Défenseures des Droits Humains ayant chacune son expérience ; suivie des reconnaissances à travers la remise des certificats à dix (10) « femmes Courages » en Afrique Centrale ».

Me Alice Nkom d’ajouter que les Jeunes Filles et Femmes Défenseures des Droits Humains en général, et celles du Tchad et du Cameroun en particulier jouent un rôle important en tant que mère, épouse, sœur ou Collègue et paient le plus lourd tribut du combat qu’elles mènent au quotidien. Il faut noter que « les plus vulnérables sont celles qui travaillent sur la gouvernance démocratique, les élections libres et apaisées, la paix, les droits civils et politiques, les changements climatiques, la protection de l’environnement et des ressources naturelles et la protection des personnes LGBTQI. Victimes de toutes formes de discriminations, violences basées sur le genre, violences sexuelles et sexistes, harcèlements en famille et au travail, cambriolages en famille et aux bureaux juste pour leur nuire, elles vivent cela dans le silence surtout dans nos sociétés patriarcales ».

Quid du rapport sur les violations à l’encontre des Jeunes Filles et Femmes Défenseures des Droits Humains au Tchad et au Cameroun ?

C’est un document de 66 pages rédigé en anglais et en Français intitulé « Entre silence contraignant, Résilience et Courage ! ». Il est préfacé par Dr Louis-Marie Bouaka, Ancien Directeur du Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique centrale. Le chapitre 1 porte sur les instruments de protection des droits des jeunes filles et femmes défenseures des droits humains en Afrique centrale : cas du Tchad et du Cameroun ; Le chapitre 2 révèle les types de violations des droits humains récurrents à l’encontre des Jeunes Filles et Femmes Défenseures des Droits Humains et cas emblématiques au Tchad et au Cameroun. Le chapitre 3 concerne les recommandations finales aux États du Tchad et du Cameroun, aux institutions nationales des droits de l’homme du Tchad et du Cameroun, à la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des peuples et aux Nations Unies, au rapporteur spécial sur la situation des Défenseurs des Droits de l’Homme et l’Indépendance judiciaire en Afrique, point focal sur les représailles. Recommandations aussi faites à la Cour africaine des droits de l’homme de des peuples, au Conseil de Paix et Sécurité de l’Union Africaine, aux jeunes filles et femmes Ddh, aux défenseurs des droits humains, aux partenaires techniques et financiers.

Réactions

Monsieur Hamagadou Mbany, Inspecteur régional des services techniques déconcentrés (IRSTD) représentant le Gouverneur de la Région du Littoral

« C’est pour moi un agréable devoir de participer à ces travaux en lieu et place du Gouverneur empêché pour dire toute la reconnaissance des pouvoirs publics envers ces femmes défenseures des droits humains au Cameroun, au Tchad et dans le monde ».

Ahmed Njoya du Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique centrale

: « Au nom du représentant du Haut-commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme en Afrique centrale, je remercie le Redhac de nous avoir invité à cette importante activité qui reconnaît le rôle des femmes Défenseures des Droits Humains. Au Redhac, permettez-moi de vous présenter les félicitations de la hiérarchie pour votre engagement dans la défense des droits humains en Afrique centrale. Les États devraient entre autres adopter des lois spécifiques qui protègent les Femmes Défenseures des Droits Humains. Comme recommandations, la promotion d’un environnement sécurisé, l’investissement dans la sensibilisation et l’éducation. La célébration de la Journée internationale des Femmes Défenseures des Droits Humains ce jour par le REDHAC, est un moment de réflexion mais aussi d’engagement renouvelé. En honorant le courage des Femmes Défenseures des Droits Humains, en amplifiant leurs voix, nous contribuons à construire des sociétés plus justes ».

Henriette Ekwe, Professionnelle des médias :

« Je félicite toutes les femmes qui se battent pour la défense des droits de l’homme . Je vous remercie pour m’avoir fait honneur d’être à cette activité ».

Magloire Batoumb, Représentant de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) :

« Le Professeur Kobila James Mouangue, Président de la CDHC suit particulièrement le travail effectué par le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique centrale. Nous travaillons au jour le jour pour la promotion des droits de l’homme et la question de la jeune fille et de la femme est prise en priorité. En cas de violations, n’hésitez pas à solliciter la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun ».

Thomas Tatnou

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