Fin de fête de Ramadan 2025: l’hommage de l’Union Islamique du Cameroun aux forces de défense et aux Hommes de médias qui se dévouent sans réserve souvent au prix du sacrifice personnel considérable

Par la miséricorde infinie du créateur les Musulmans en général et l’Union islamique du Cameroun en particulier ont eu la faveur de vivre un mois de jeûne, d’abstinence. Temps de purification spirituelle et de recueillement interne répondant ainsi à l’appel d’Allah.

Cette période « a été une étape spirituelle féconde caractérisée par des exercices de purification et d’élévation de l’âme et c’est avec une grande douleur que nous voyons son terme », affirme l’Imam Abdelaziz Bassi à la Mosquée sise au 2e arrondissement de Douala.

« En cette année électorale, nous devons nous laisser guider par les enseignements élevés de l’Islam qui nous inspirent à la fin du mois de Ramadan. Nous devons incarner l’exemple de justice et d’équité et, participer activement aux actions citoyennes qui contribuent à l’émergence de notre Nation. C’est également l’occasion de rappeler l’importance de s’inscrire sur les listes électorales et d’exercer notre droit de vote en toute liberté, lorsqu’il en sera temps tout en demandant à Allah de nous secourir et nous guider vers le choix qui correspond le plus à sa volonté, aussi promouvoir la paix et éviter les discours haineux et les actions violentes qui pourraient déstabiliser la Nation », poursuit-il.

L’Imam a tenu à rendre hommage aux forces de défense et de sécurité qui se dévouent sans réserve « pour défendre l’intégrité de notre territoire national et ceci souvent au prix du sacrifice personnel considérable, aux Hommes de médias qui font partie des messagers de Dieu de notre époque s’ils communiquent dans le strict respect des institutions, de la justice, pour la paix, la lutte contre les inégalités, la dépravation des mœurs et la haine… »

Le ramadan est l’un des cinq piliers de l’Islam. Il s’agit d’une période de recueillement au cours de laquelle les musulmans n’ont pas le droit de manger, de boire, de fumer, ou encore d’avoir des relations sexuelles, et ce, de l’aube au coucher du soleil. Ainsi, les musulmans ont le devoir de prier, de réfléchir sur la place de la foi dans leur vie et sur la façon de développer leurs qualités humaines, telles que la patience, la douceur, la compassion et l’humilité.

Enfin, ils pratiquent l’aumône, qui consiste à verser une taxe obligatoire à la mosquée où à un individu dans le besoin, juste avant la fin du Ramadan. À la tombée de la nuit, les fidèles se rassemblent en famille et entre amis pour consommer un repas de fête. Le premier jour du mois suivant, on célèbre l’Aïd al-Fitr, la fête de la rupture du jeûne.

Linda Mbenda