La Cud au secours des enfants atteints du handicap mental
L’éducation est reconnue universellement comme un droit fondamental, essentiel à l’émancipation des êtres humains et au développement des sociétés. En Afrique, ce droit reste malheureusement inaccessible pour un grand nombre d’enfants, entravé par des obstacles économiques, sociaux, et parfois politiques.
La Journée mondiale de l’enfant africain donne l’occasion de renouveler l’engagement et à intensifier des efforts pour que chaque enfant africain puisse aller à l’école, apprendre et se développer.
C’est aussi en cela que trouve sa raison d’être de cette c𝐚𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐃𝐢𝐚𝐠𝐧𝐨𝐬𝐭𝐢𝐜 𝐝𝐮 𝐇𝐚𝐧𝐝𝐢𝐜𝐚𝐩 𝐌𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝟎 à 𝟏𝟖 𝐚𝐧𝐬 initiée par la Communauté urbaine de Douala (Cud) et qui se déroule depuis le 11 juin 2024 au Centre multifonctionnel de Bépanda pour pèrsonnes socialement vulnérables de 8h à 18h.
Parlant du handicap mental, l’on fait référence au niveau intellectuel en dessous de la moyenne et des problèmes d’adaptation variés avant l’âge de 18 ans. Le principal symptôme est un trouble de la réflexion et de la compréhension. Les compétences de la vie quotidienne qui peuvent être touchées incluent certaines aptitudes pratiques, sociales et conceptuelles. Le traitement repose sur la thérapie.
Selon le médecin généraliste, Head of project gooddoctor (plateforme qui gère la campagne du handicap mental) interrogé au CMB : « il est question de l’éducation pour tous les enfants en Afrique. Cette campagne sonne comme un appel à l’action. Il ne s’agit plus seulement de reconnaître les défis, mais de les relever avec détermination et créativité ».
Par ailleurs, la journée de l’enfant africain est une journée internationale organisée chaque année depuis le 16 juin 1991 par l’Organisation de l’unité africaine, en souvenir du massacre de centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto par le pouvoir de l’apartheid le 16 juin 1976.
L.M.