Personnes déficientes auditives : certaines disparités ralentissent leur plein épanouissement au Cameroun

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Ce lundi 23 septembre 2024 est Journée internationale des langues des signes. Une déclaration a été publiée par la Cdhc.  Outre le fait que la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (Cdhc) salue les efforts du Gouvernement visant à promouvoir et à protéger les Droits des personnes auditives, sourdes et malentendantes, l’institution reste néanmoins préoccupée par la persistance de certaines disparités qui ralentissent le plein épanouissement des personnes déficientes auditives.

Notamment : l’inaccessibilité à certains espaces publics et privés ; le difficile accès à l’éducation et à l’emploi décent pour les personnes sourdes et malentendantes ; la faible mise en œuvre des dispositions des textes nationaux, africains et universels en vigueur en leur faveur ; le difficile accès à l’information en raison de l’inadaptation des outils et canaux de communication à leur handicap (le téléphone, la radio, la télévision ainsi que les technologies de l’information et de la communication) ; l’insuffisance de dispositifs d’interprétation en langue des signes dans les espaces publics, y compris dans les administrations tant publiques que privées ; l’absence de supports en langue des signes dans le cadre des campagnes de sensibilisation et de protection contre l’exploitation abusive de personnes muettes, sourdes ou malentendantes, y compris contre les abus sexuels.

Pareil pour l’accès difficile à l’Information et à l’éducation pour les enfants sourds en situation de besoin d’aide humanitaire vivant dans des environnements dépourvus de spécialistes ou de pratiquants en langues de signes, ce qui affecte davantage leur sécurité et leur bien-être ;

Comme il est écrit dans la déclaration de la Cdhc : « les personnes sourdes peuvent se voir refuser I’accès à I’enseignement en langue des signes, ce qui entrave la compréhension et la réaction des sourds aux informations liées aux catastrophes et autres situations d’urgence humanitaire nécessitant de nouvelles stratégies de communication plus inclusives. Il y a aussi la non prise en compte des besoins spécifiques des personnes sourdes dans les programmes d’aide lors des situations d’aide humanitaire ».

 

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