Présidentielle 2025 : les fidèles de la Communauté de l’Union islamique du Cameroun, les présidents des conseils régionaux et départementaux, les femmes de l’Uic, les imams et oulémas appelés à faire barrière contre les forces exogènes ou endogènes amoureux du sang afin de jouer leur partition pour la construction de la paix

Le Cercle municipal de Douala 2 a fait carton plein vendredi 25 juillet 2025 à la faveur de l’Assemblée générale extraordinaire de l’Union islamique du Cameroun (UIC). Une assise placée sous le thème: « Consolidation de la paix et du vivre ensemble au Cameroun : une œuvre de foi ». Et qui se poursuit ce samedi 26 juillet 2025.

Au menu : le compte rendu des activités par les présidents des conseils régionaux de l’Uic du Centre, du Littoral, du Noun, de l’Ouest, du Nyong et Kelle et Sanaga, de l’Est, du Sud, de l’Adamaoua, du Nord-Ouest, du Mayo Banyo, du Sud, du Sud-Ouest, du Nord ; la proposition des modifications des statuts de l’Union islamique du Cameroun et règlement intérieur ; la désignation des remplaçants des membres du bureau exécutif décédés.

En dehors des louanges à l’Éternel suprême tout-puissant qui, par sa miséricorde et sa bonté, a fait pleuvoir les pluies du ciel exprimant ainsi sa bénédiction sur les créatures du globe, une bénédiction s’étend également, par sa volonté de la tenue en ces dates et ce lieu de l’Assemblée générale extraordinaire de l’Union islamique du Cameroun (UIC).

Selon le Grand Imam Président de l’Uic, Dr Ibrahim Moubarak Mbombo : « notre Assemblée générale extraordinaire (AGE)  se tient à l’approche de l’élection présidentielle où nous entendons les discours de division, de la haine, l’appel à l’animosité, les mensonges, les trahisons, bref de l’immoralité. Il faudrait qu’au sortir d’ici (Ndlr : AGE), nous ayons retenu notre neutralité, nos enseignements, l’appel au respect des institutions, au respect mutuel, l’unité, la cohésion sociale, le vivre ensemble à travers les verbes islamiques dont nous avons la responsabilité d’en faire usage et de faire tous barrière contre les forces exogènes ou endogènes qui sont amoureux du sang afin que nous jouons notre partition pour la construction de la paix ».

Les fidèles de la Communauté de l’Union islamique du Cameroun, les présidents des conseils régionaux et départementaux, les femmes de l’Uic, les imams et oulémas ont écouté les différents messages du panel.

Évolution dans la décentralisation pour l’édification de la paix

Créée en 1958 à la faveur du décret présidentiel numéro 92/236 du 13 novembre 1992, l’Union islamique du Cameroun fut officiellement reconnue. Depuis la dernière assemblée les 6 et 7 mars 2020 jusqu’à ce jour, les activités des présidents des conseils régionaux et départementaux ont traduit sur le terrain la promotion de la paix, la vulgarisation de l’Islam authentique, l’enseignement de l’Islam, l’illumination des cœurs à travers l’enseignement de la morale, la spiritualité et la bonne application du Coran. Des efforts qui contribuent à la stabilité, à l’unité nationale et qui permettent à ce que la société musulmane camerounaise demeure sur une corde de juste milieu, sans extrémisme, radicalisme ou violence.

« En vos qualités d’Ambassadeurs de paix et de gardiens de la vérité, l’Uic prospère. Il était  donc temps et compte tenu de l’évolution et mutation du temps, que nous prenions en compte tout cela, l’évolution des technologies et des outils de communication qui connaissent aussi une évolution criarde. L’Islam intègre donc ces outils, le besoin et l’urgence de s’adapter aux mutations du temps et les défis nouveaux », s’adresse le président de l’Uic aux présidents des conseils régionaux et départementaux. Des travaux en cours, il en ressortira de nombreux changements pour la bonne marche de l’Uic tant au niveau national que sur le domaine de la coopération internationale.

Linda Mbenda