Huile de palme: comment remplacer les importations par une forte production locale

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Le sujet fait l’objet des débats en ce moment où se tient à Douala la quatrième édition du Marché de l’investissement. Ouverte hier 17 avril, elle va s’achever demain le 19 avril 2024. 

Du fait de l’insuffisance de l’offre par rapport à la demande, le Cameroun est contraint d’importer de l’huile de palme. Un regard approfondi de la filière met en lumière l’existence de nombreux freins à un rendement optimal parmi lesquels: faible production et productivité de l’huile de palme, les pertes post-récoltes dans le processus de collecte et d’extraction de l’huile de palme. Le sujet fait l’objet en ce moment des débats à l’occasion de la quatrième édition du marché de l’investissement; laquelle s’est ouverte hier mercredi 17 avril et se poursuit jusqu’au 19 avril 2024 à Douala.

Il est question de voir comment attirer les investissements productifs dans les chaînes de valeur agricoles et halieutiques en vue d’intensifier la dynamique d’import-substitution au Cameroun avec l’accent bien sûr cette filière palmier à huile. Sans oublier celles sur le riz, le maïs, le poisson, le lait. A noter que la politique d’import-substitution consiste à remplacer les importations par la production locale.

Voilà qui justifie le bien fondé du Cameroon Investment Forum. La quatrième édition réunit un parterre de participants provenant non seulement du Cameroun et de l’étranger, mais aussi d’horizons divers (administrations publiques, secteur privé, société civile, universités, partenaires au développement, …).

Linda Mbenda

Nous y reviendrons

 

 

 

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