Environnement : La Région du Littoral dit non à la disparition des arbres, facteur de la chaleur et de la sécheresse

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Du 27 mai au 5 juin 2024, la délégation régionale de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable a organisé plusieurs activités visant à passer un message fort aux populations.

Un plan d’actions du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable ( Minepded) présenté en 2022 et qui s’étend jusqu’en 2030 vise à restaurer environ 8 millions d’hectares de terres dans la région sahélienne, 67 000 hectares d’écosystème des mangroves dans la zone côtière, environ 4 millions d’hectares dans la région de haute montagne de l’ouest ainsi que dans les zones forestières à l’Est et au Sud. Et le délégué régional du Minepded pour le Littoral d’indiquer ce mercredi 5 juin 2024 que le Gouvernement veut « reboiser 12 millions de terres dont 8000 hectares dans la partie septentrionale ». Tout cela dans le but de restaurer les terres. Le sujet est abordé ce jour qui marque la 52ème Journée mondiale de l’environnement.

Dans la région du Littoral, les activités en lien avec cette journée ont eu lieu du 27 mai au mercredi 5 juin 2024. Du reboisement à la cérémonie officielle de ce jour en passant par le match des incollables, les crochets médiatiques, l’assainissement, une marche sportive, les conférences-débats, la réalisation des sketches, il était question via tout cela :  « de montrer que la disparition des arbres amène la chaleur et la destruction des terres. Lorsqu’il y a un arbre, la terre devient plus fertile. La plantation des arbres contribue à l’ombrage, à restaurer les terres dégradées, à lutter contre la sécheresse. C’est cela le message que nous passons », indique le Délégué départemental de l’environnement, Lemnyuy Albin William Banye.

Des propos qui vont dans le sens du message du Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres pour qui : « l’inaction coûte trop cher. En revanche, une action rapide et efficace est judiciaire d’un point de vue économique. Les pays doivent honorer tous leurs engagements en matière de restauration des terres et des écosystèmes dégradés et appliquer intégralement le cadre mondial de la biodiversité de Kunming Montréal. Ils doivent utiliser leurs nouveaux plans d’actions nationaux pour le climat afin de mettre un terme à la déforestation et inverser la tendance d’ici à 2030 ».

Jeanne T.

 

 

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